Voilà maintenant quelques temps qu'Ethan est sur l'île. A l'heure actuelle on peut même dire qu'il connait cette terre comme sa propre poche. Parmi les survivants il est un jeune garçon indispensable, pourtant il est jeune et son immaturité parfois présente pourrait faire douter plus d'un survivant. Pourtant Ethan est un excellent tireur à l'arc. Depuis tout petit il est bercé dans cet univers, un don naturel qu'il a su faire profiter aux autres survivants.

Ethan est donc un bon chasseur qui ramène de la bonne nourriture sans en abuser car il est aussi un grand amoureux de la faune. Il n'aime pas faire du mal aux bêtes ou même aux hommes, il est empathique et tuer un être vivant lui fait toujours mal au cœur.

Aujourd'hui il n'est pas partie chasser, mais il est quand même partie avec son arc pour se protéger car "on se sait jamais". Il a quitté le campement pour s'enfoncer dans la nature et découvrir de nouveaux secrets de l'île.

La zone hostile ne lui fait pas peur, les crânes apparents d'animaux et d'hommes qui ont l'impression d'être là depuis des années laisse penser que d'autres personnes vivent ou vivaient sur l'île. Une vérité révélée récemment par la disparition de Jordan.

Le voici donc déambuler parmi les signaux qui donneraient envie de faire demi-tour et les feuillages. Il est là, au milieu de la jungle comme s'il attendait quelqu'un et voici qu'il entend un bruit. Il se retourne dans un grand silence (réflexe de chasseur surement), pose la main sur son arc à son épaule, prêt à le sortir et décocher une flèche si le besoin est nécessaire.

Le bruit s'intensifie, est-ce un Homme ou un animal ? Il prend alors possession de son arc, encoche une flèche vers le bas pour ne pas tirer sur tout et n'importe quoi, mais il est prêt !  

HARLEY-

Il observe le ciel paré de son bleu le plus intense et délesté du moindre nuage. La température est parfois éreintante, mais il a l’habitude de ce genre de climat hostile. Heureusement que par ici, la nature est luxuriante et qu’il n’est nullement question d’un désert de sable chaud à perte de vue. De ce fait, il est plutôt aisé de se préserver du soleil. Pour ce faire, Ben avait trouvé un petit coin où il aimait se rendre après une bonne séance de chasse. Et puis cet endroit lui permettait d’observer son petit monde sans la désagréable sensation d’être observé en retour.

Le temps avait beau s’écouler, rien n’y faisait, Ben restait en retrait des autres et voyait les amitiés naitre et autres liens prendre vie. « Pourquoi ça me touche ? Je n’ai besoin de personne. » Des paroles qu’il n’avait de cesse de se répéter tel un mantra. Cependant, la réalité n’en demeurait pas moins cruelle et pour cause. Ben était incapable de s’insérer et de sociabiliser. Il n’avait plus les codes, lui que l’on n’avait point épargné. Ajoutons à cela un stress post-traumatique identifié sur le tard et le besoin de ne laisser paraître aucune faiblesse aux yeux du commun des mortels ; nous obtenons là tous les ingrédients de l’être asocial.

Il en était rendu à fixer sa main gauche qui tremblait. Il prit donc une grande inspiration, avant de mouvoir ses doigts et chaque articulation rattachée à sa main. Il recommença le geste à trois reprises avant qu’enfin les tremblements cessent. Ce n’était qu’une question d’habitude et puis même si les tremblements persistaient, ils semblaient moins intenses.

Non sans mal, Ben se redressa et observa les environs avant de reporter son attention sur un jeune homme pourvu d’un arc de fortune. Il a déjà eu l’occasion d’aller chasser avec lui à quelques reprises avec d’autres chasseurs expérimentés. Malgré tout et même en trifouillant ses neurones, Ben peinait à se rappeler le prénom de l’archer qui semblait bien décidé à s’enfoncer dans la nature. « — Mauvaise idée ! » maugréa Ben en récupérant son couteau et l’arc de fortune qu’il avait également en sa possession.

Au vu des récentes découvertes, nombreux étaient les pleutres à privilégier la sécurité au détriment de la découverte. Ben condamnait ce manque de courage, mais lui se fichait pas mal de se mettre en danger. Cependant, voir ce gamin arpentait la zone hostile, seul, ne plaisait point à l’ancien soldat qui, après une courte hésitation, consentit à suivre l’intrépide jeune homme qui le précédait. Peut-être était-il en train de chercher le gamin récemment disparu ; chose qu’une bonne partie du camp avait faite en amont. Mais rien, le dénommé Jordan n’était toujours pas réapparu, au grand dam de sa mère.

Ben chassa cette pensée de son esprit et continua à progresser discrètement, attentif aux mouvements d’Ethan, mais aussi à tout ce qui l’entourait. En quelques minutes, la zone hostile fut atteinte. Les crânes demeuraient présents aux yeux de tous. Cela sonnait comme un avertissement qu’il aurait été idiot de ne pas voir. Ben serra un peu plus son couteau, prêt à le dégainer à tout moment. Il s’apprêtait donc à sortir de l’ombre pour se faire connaître et ainsi éviter le moindre malentendu, mais de toute évidence, sa présence avait déjà été ressenti par Ethan qui venait d’encochait une flèche et semblait prêt à tirer pour se défendre.

« — Baisse ton arme gamin ! Je ne suis pas un ennemi. » Il sortit de l’ombre et prit grand soin de lever ses mains en l’air pour prouver à son interlocuteur qu’il n’était pas une menace.

HARLEY-

Les bruits s'intensifiaient, Ethan était prêt à décocher sa flèche à tout moment en priant pour que ce soit une bête et non un homme. Ethan n'a jamais tué personne, pourtant s'il avait suivi le chemin de son père il aurait pû faire germer ces idées noires sans n'avoir de remords. Il priait alors intérieurement pour que l'individu qui se cachait dans les hautes feuilles ne soient pas menaçant.

Heureusement, de l'ombre sorti un homme qu'ethan avait déjà vu. Il s'agit de Ben, un homme assez rustre, froid et qui ne donne pas trop envie d'être présenté. Ethan ne lui avait jamais parlé, mais l'observateur qu'il est s'est amusé à cerner le personnage de loin. Sans le connaître il a pu déceler que cet homme, de par sa carrure, devait être un homme costaud et sportif, mais a le voir utiliser et nettoyer ses armes il a aussi pu conforter son idée que cet homme pourrait être un bon chasseur, protecteur ou bien dangereux. Il n'a pas creusé plus loin, ce sera peut-être l'occasion.

je rêve où tu me suis ? voici les premiers mots qu'ethan sorti de sa bouche. Il a eu ce sentiment que cet homme le suivait doutant de sa sincérité. Il s'est sentie attaqué et même piqué alors il s'est défendu aussitôt de façon agressive. Toutefois il a prit soin de baisser sa flèche en direction du sol pour éviter un incident de tir.  

HARLEY-

Un observateur extérieur serait tenté de penser que Ben pistait Ethan, ce qui n’était pas entièrement faux. L’ancien militaire, curieux de voir jusqu’où le petit jeune allait migrer, s’était convaincu de le suivre. Et puis, il n’était jamais le dernier pour s’approcher des zones non explorées, voire interdites. Ajoutons à cela, la récente disparition du jeune Jordan Benett, qui semblait souvent trainer avec Ethan. De se fait, tous les éléments réunis, nous laissait à penser que notre rustre aventurier s’était pourvu des atours de l’enquêteur. Et puis, d’après ce qu’il savait de l’histoire, Ethan était la dernière personne à avoir vu Jordan avant sa disparition.

Ben continuait donc son petit bonhomme de chemin, sans vraiment se dissimuler, jusqu’à se faire repérer évidemment. Et puisqu’il ne voulait pas finir en cible mouvante, il préféra sortir de l’ombre pour faire savoir à son nouvel interlocuteur qu’il ne serait pas une menace à l’avenir ; bien qu’il ait un couteau dans la main gauche, levée en l’air à la vue d’Ethan qui braquait son arc. Le jeune garçon n’était pour ainsi dire, pas ravi de lui faire face. L’on aurait presque pu lire une certaine méfiance dans son regard. Ce qui ne semblait pas affecter l’ancien agent du Mossad rodé quant au fait de susciter ce genre de réaction.

« — Tu crois vraiment que j’ai que ça à foutre de te suivre ? » Il le toisait du regard sans émettre la moindre appréhension malgré le fait qu’Ethan puisse tirer à tout moment. Un flottement qui ne dura qu’un temps puisque le jeune chasseur abaissa sa flèche vers le sol, ce qui incita Ben à baisser les bras et ranger son couteau.

« — J’ai cru comprendre que Jordan était ton ami. Je me trompe ? »

HARLEY-

Ethan n'était pas sûr de pouvoir faire confiance à l'individu face à lui. Un homme qu'il ne connait pas tant que ça d'autant plus, mais qui de loin a su attiser sa curiosité.

Toutefois, malgré ses doutes et face à l'agressivité de l'individus, il rangea sa flèche dans son carquois placé dans son dos et repose son arc à nouveau sur son épaule. Il se permet également de regarder l'homme de haut en bas, scrutant les moindres détails qui pourraient aider le jeune observateur à cerner son interlocuteur. Il aperçoit d'ailleurs que l'homme tenait un couteau dans sa main. Pourquoi un homme "sans danger" qui tombe par hasard sur un jeune garçon aurait dans ses mains une arme pouvant tuer ? Ethan compris immédiatement que cet homme n'aurait pas hésite une seule seconde à lui ôter la vie s'il aurait été obligé. L'individu n'est pas un rigolo ! il est dangereux !

Le ton sec de l'homme aurait pu surprendre et faire pâlir le jeune courageux, ce ne fut pas la cas. Se redressant pour s'agrandir, le regard droit dans les yeux de ceux de Ben il répondis :

Oui, et ? l'attitude d'Ethan ressemblait à celle de l'inconnu. Il est ce qu'il est, gentil, sociable, souriant mais il peut aussi être suspicieux, agressif et vulgaire. Par son histoire et sa famille il a su se faire confiance, être autonome et ne pas se faire surprendre par qui que ce soit. Il faut se méfier de l'eau qui dort ou mieux : ne pas juger un livre à sa couverture ?

HARLEY-

Ben était méfiant par nature et il le demeurait même en présence de ce jeune homme qui aurait aisément pu être son fils tant il semblait juvénile de prime abord. Mais il n’était pas une menace, car voilà que déjà il rabattait la flèche qu’il avait engageait avant de remettre son arc d’infortune sur son épaule. Ben poussa un léger soupire (de soulagement) avant de ranger à son tour son arme. Malgré tout, notre rustre ne fit preuve d’aucun effort pour gommer son animosité permanente. Et puis, il avait sans doute mieux à faire que de pister ce gosse. Alors pourquoi l’avait-il suivi ? Une question qu’il semblait bien incapable d’éluder à présent. Officiellement, c’est la curiosité qui l’avait poussé à prendre la même direction qu’Ethan. Officieusement, il enquêtait sur la dernière personne susceptible d’avoir vu le jeune Jordan Bennett, peut-être en vie.

Les deux hommes en étaient réduits à se jauger. Ben restait quant à lui parfaitement immobile tandis qu’Ethan se redressait pour se donner un peu plus de contenance après qu’enfin Ben se soit décidé à aligner plus de deux mots. Mais le type étant ce qu’il est, il avait omis de mettre les formes dans son questionnement. De toute façon, il suffisait de le voir, pour comprendre pourquoi il était difficile de converser avec lui. L’homme était un solitaire, rustre, dénué de codes sociaux. Il préférait se tenir à bonne distance et observer ce petit monde. Mais ce que tous ignoraient, c’est que l’homme cherchait avant tout à se préserver, lui qui craignait plus que tout de s’attacher à quiconque, plus encore dans ce contexte où n’importe qui pouvait être amené à disparaître du jour au lendemain.

Ethan n’était pas bavard et l’on pouvait comprendre pourquoi. Ben poussa à nouveau un long soupir en marmonnant quelques paroles inaudibles dans sa barbe avant de consentir à un semblant d’effort.

« – Tu es la dernière personne à l’avoir vu c’est ça ? »

HARLEY-

Encore et toujours le sujet de Jordan revenait sur le tapis ! Ethan commençait en avoir marre d'être pris pour cible de la part des survivants de l'île. Il serait, selon les dires, le dernier à avoir vu et parler à Jordan et c'est vrai !

Une conversation banale avait amené les deux hommes a s'échanger des mots ce jour là et le lendemain matin le jeune homme manquait à l'appel. Ethan porte peine à faire comprendre aux survivants qu'il n'est en rien responsable de la disparition du jeune Jordan, mais cela est difficile.

Mais ethan n'est pas du genre a se laisser faire si facilement. Hors de question de se laisser incriminé de la sorte ! Il ne lâchera pas l'affaire et fera le nécessaire pour prouver son innocence, en attendant il garde la même version. Maintenant s'il faut être le diable du campement, il saura endosser le rôle.

c'est un interrogatoire ? Je vais avoir des problèmes ?

HARLEY-

Un observateur aurait aisément pu croire qu’il s’agissait là d’une confrontation tant la tension était perceptible. De toute évidence, l’évocation de Jordan mettant à mal la patience d’Ethan. Son corps et la multitude de gestes qu’il émettait le trahissaient. Mais Ben n’y décelait aucune réelle culpabilité. Le jeune homme était surement à bout d’être constamment pointé du doigt et ainsi assimilé à la disparition de Jordan. Peut-être, il y avait-il matière à creuser ?

« — Pourquoi penses-tu avoir des problèmes ? » demanda l’ancien militaire sans aucune hostilité. « — J’ai déjà mené des interrogatoires par le passé et je ne procède pas de la sorte. Donc relax ! » Mais il continuait à observer les moindres faits et gestes du jeune homme, conscient qu’il allait devoir faire preuve de patience pour lui faire baisser sa garde.

« — Ca ne doit pas être facile, d’être constamment pointé du doigt. Ici, il n’y a pas de présomptions d’innocence n’est-ce pas ? Écoute, de base, je n’avais pas prévu de me mêler de cette histoire. Mais je ne veux pas non plus assister à un lynchage. Je cherche à comprendre ce qui aurait pu arriver à Jordan. Et comme tu es la dernière personne à l’avoir vu, il me paraissait logique de parler avec toi, sans animosité, juste pour échanger sur ce que tu aurais envie de dire. Ou alors, disons que j’ai envie d’être magnanime. On peut se contenter de chasser. J’ai cru comprendre que tu t’en sortais plutôt bien. » Le mettre en confiance était certainement la meilleure des solutions. Bien que dans une autre vie, Ben aurait usé de moyens bien moins agréables pour faire parler son interlocuteur.

HARLEY-

Ethan était un peu sur les nerfs dernièrement. Cette tension sur des épaules commençaient a le rendre nerveux mais il en faut bien plus pour complètement le déstabiliser. Il est pointé du doigts par trop de personnes qui pour la plupart on été engrainé par les rumeurs. Tout part de la confrontation avec Louise, le jour de sa disparition. La nouvelle n'a pas été discrète, tout le monde a rapidement compris que quelque chose de non-normales venaient d'arriver.

Puis il y'a eu Andréa qui a mis son nez dedans et a tenté de le faire cracher des choses par une façon qu'il aurait dû éviter. Ethan n'était pas du genre à se confier aussi rapidement en règle générale et donc personne ne pourrait arriver a le faire parler sous le coup de la violence physique et psychologique. En tout cas c'est ce qu'il pense ...

A l'écoute de Ben, Ethan commence à en apprendre plus sur son interlocuteur. Finalement tout le monde attend des réponses et c'est Ethan qui en a le plus ... Il aime tout savoir de tout le monde et surtout savoir a qui il a affaire pour s'adapter.

Alors qui est ce ben ? Ethan est intrigué... Ancien policier ? Il parlait d'interrogatoire alors ça pourrait être plausible. Il creusera un peu plus tard.

- tu as cru bien entendre ! Je pense que je me débrouille bien. Et toi ? Tu sais manier un arc ? les questions changent de bord, c'est au tour d'Ethan d'apprendre a connaître son interlocuteur.

HARLEY-

L’une des qualités premières d’un bon agent, c’est l’adaptation. Il faut être à même d’engranger rapidement les informations, d’observer son environnement et de s’acclimater sans trainer. C’est pareil avec les gens, il faut être à même de savoir à qui l’on s’adresse et comment le faire. De toute évidence, l’approche virile n’était pas celle à privilégier auprès d’Ethan ; et sûrement parce que d’autres avant lui, avaient joué les gros bras pour l’interroger. Mais la subtilité à ses limites et il ne faut pas tomber dans la complaisance malgré tout.

Ben observait donc tout en échangeant ; histoire de ne pas donner au silence, un rôle trop important dans le semblant d’échange qui prenait vie entre les deux hommes. C’était une première rencontre, chacun en était rendu à se jauger. L’instinct du militaire le poussait à croire qu’il n’était pas en train d’échanger avec un être fourbe. Cependant, il restait sur ses gardes, car pas encore au fait de tous les éléments entourant la disparition de Jordan Bennett.

 — C’est important de bien entendre et de faire la distinction entre les rumeurs et la réalité ; quand bien sûr, nous avons assez d’informations pour faire pencher la balance d’un côté.  Le regard de Ben était braqué sur celui d’Ethan sans qu’il n’en éprouve aucune gêne. Ah ça oui, Benjamin Levy n’était pas le genre de type à baisser les yeux et il se fichait bien de mettre mal à l’aise son interlocuteur ; chose qu’il n’avait pas l’intention de faire présentement. Il ne voulait simplement par perdre l’attention du jeune homme.

— Moi ? Je tente de me débrouiller, mais ce n’est pas mon arme de prédiction. Et toi ?  Rien n’était andin dans la réplique, encore moins l’information selon laquelle Ben maniait des armes. Reste à savoir si le gamin allait se montrer curieux, ce qui l’obligerait à son tour, à se défaire de quelques informations pour enrichir la conversation.

HARLEY-

Ethan commençait à découvrir l'homme présent a ses côtés en lui posant des questions simples. Aux yeux d'Ethan, ben semble être un homme avec une certaine expérience dans le domaine de la défense. Il est physiquement présent, un regard froid et directif qu'il a déjà pu voir dans le passé, une résistance aux éléments de l'île que certaines personnes ont encore du mal a accepté mais aussi des reflexes de combattant que d'autres n'ont pas également. Ethan le sent : ben n'était pas un "banquier".

Curieux d'évaluer son niveau à l'arc, Ethan retira l'arc à son épaule pour le tendre à ben. Il tente alors de lui proposer un challenge, une compétition pour juger son niveau mais aussi affirmer le sien.

- un jeu, ça te dit ? avant d'attendre sa réponse, Ethan sort son couteau, s'approche de l'arbre qui lui faisait face et sculpté grossièrement une cible. Le but du jeu sera te tirer une flèche au plus prêt de son centre en respectant une certaine distance. Il repassa a nouveau devant ben en cherchant à estimer une distance suffisante pour ce "concours". Il trace alors une ligne au sol avec son pied, fendant les feuilles humides au sol. La boue généré par cette saison de pluie facilite le marquage d'une ligne d'effet.

- un flèche dans la cible = une question ? Et l'autre doit répondre avec la plus grande honnête ! Tu commences ?Ethan est jeune et ce genre de petit jeu l'amuse particulièrement. Il est sûre de lui et est excellent au tire a l'arc, il sait qu'il pourra poser toutes les questions dont il aimerait connaître les réponses à ce ben.

HARLEY-

Il n’avait pas l’intention de faire la conversation, mais il était là. Regrettait-il d’être là ? Sur l’instant, oui, avant de penser à Louise et à l’échange qu’il avait eu avec la mère de Jordan. Il ne pouvait nier qu’il avait apprécié ce moment et, surtout, le fait de pouvoir parler à quelqu’un de son passé (certains éléments) et de certains troubles qui perturbaient ses nuits. Cependant, devenir la personne la plus sociable du camp, c’était trop demander. Ben était un rustre solitaire depuis si longtemps qu’il lui était difficile de changer du jour au lendemain. Mais il savait qu’il devait faire des efforts, sinon il mettait en danger sa propre survie.

Il se retrouva face à Ethan, qui était accessoirement la dernière personne à avoir vu Jordan avant sa disparition. Même s’il était décidé à donner le bénéfice du doute au jeune garçon, une petite voix intérieure le poussait à poser des questions. « Et si »… Mais il savait que c’était inutile de se torturer l’esprit avec des suppositions. Cependant, comment interroger Ethan sans paraître trop suspect ?

Le destin sembla se moquer de lui en la personne d’Ethan, qui semblait avoir envie de s’amuser. « — Qu’entends-tu par jeu ? » demanda le rustre, légèrement suspicieux, avant de voir son interlocuteur sortir un couteau pour graver brusquement l’écorce d’un arbre. Silencieux, l’ancien agent du Mossad observa l’apprenti chasseur qui traça une ligne avec le bout de son pied. Puis vint le moment d’énoncer les règles.

Ben avait là une opportunité parfaite pour interroger Ethan et faire taire la petite voix qui lui disait de rester méfiant. Cependant, il devait mettre le garçon en confiance en acceptant de jouer les mauvais tireurs et en répondant à au moins deux ou trois questions. « — D’accord, pourquoi pas. Je veux bien me prêter au jeu. Si tu veux, tu peux commencer », répondit-il, essayant de ne rien laisser paraître et de réfléchir aux questions qu’il pourrait poser à Ethan une fois que celui-ci serait suffisamment en confiance. Pour cela, il devait accepter de baisser son niveau. Mais c’était pour une bonne cause : Louise, pour qui il était prêt à renier sa fierté.

HARLEY-

Le tir à l'arc n'est pas une discipline des plus facile et ne ressemble en rien avec le tir classique au fusil ou à l'arme de poing; D'ailleurs Ethan n'est pas le meilleur avec de genre d'armes puisqu'il n'a jamais eu l'occasion d'en tenir une. Trop jeune pour essayer et surtout trop dangereux pour lui même ou pour les autres. Tout le monde ne peut pas manier ce genre d'outils et heureusement sinon des allées de cadavres auraient joncé les allées de sa rue.

Ethan proposa à Ben de commencer puisqu'il lui avait déjà tendu son arc un peu plus tôt. Il répète alors les règles petit sourire en coin. "Un flèche dans la cible = une question !" risqué pour Ethan mais plutôt révélateur : soit Ben est nul et dans ce cas Ethan n'aura pas à se confier à l'homme, ou alors Ben est bon et Ethan pourrait avoir des réponses évidentes sans poser aucune question.

HARLEY-

L’opportunité qui s’offrait à Ben était à saisir sans tarder. Avant d’interroger Ethan sur plusieurs points, il devait d’abord établir une relation de confiance avec lui, en lui laissant une marge de manœuvre pour l’encourager à s’ouvrir. Il était prêt à faire fi de son orgueil pour y parvenir.

« — J’ai saisi la règle, sois tranquille. Mes facultés auditives sont encore intactes », répondit-il. Mais comme ce dernier n’avait guère manifesté d’entrain pour commencer, Ben prit place sur la marque laissée par son jeune interlocuteur après avoir fixé une limite à ne pas franchir. Le corps tendu, tout comme la corde qu’il venait de tendre, Ben tira, cherchant à atteindre au moins le tronc de l’arbre. « — Merde ! » s’écria-t-il, sans avoir encore touché sa cible.

« — Je t’en prie, pose ta question », lança-t-il en feignant d’être légèrement dépité.

HARLEY-

Ethan n'a pas besoin de poser de questions à Ben. Le voyant se préparer à tirer sa flèche, être concentré comme jamais pour finalement la louper aussi facilement lui paru suspect. Ethan est très observateur et savait qu'il avait fait exprès de la louper. Il ne pu s'empêcher de rire discrètement face à la situation.

Rapidement le jeune garçon comprit que Ben était une cible dangereuse et qu'il cachait un lourd passé. Il comprit aussi qu'il devra sans trop tarder prévenu ses collègues natifs que ce Ben doit être pris au sérieux et surveillé.

Pas besoin de lui poser des questions, il avait déjà les réponses nécéssaire. La nuit allait bientôt tomber et le jeune garçon devait se rendre à la zone hostile (chose qu'il n'a pas pu faire à cause de Ben d'ailleurs ...). Il décida alors de retourner au campement pour s'y faufiler quand les naufragés dormiront.

"Les questions attendront ..., il va faire nuit je rentre au camp" son côté arrogant adolescent repris le dessus. Il tourne alors le dos à Ben sans attendre sa réponse et rentra au campement.

Fin de RP

HARLEY-