• Loisirs et passions : Très habile de ses mains, Jack adore bricoler et entretenir sa moto ainsi que les quelques vieilles voitures de collection que possède son père.
Le soleil atteignait son apogée dans le ciel, annonçant ainsi le début d’une nouvelle journée. Pourtant, pour les infortunés prisonniers, chaque aurore ne faisait que rappeler leur captivité. Les conditions de leur détention étaient sévères et dénuées de tout confort. Jack, malgré les épreuves, s’efforçait de garder un visage impassible tout en veillant attentivement sur son compagnon d’infortune, Tony, blessé à la cuisse lors de leur première et chaotique rencontre avec les autochtones.
Indubitablement, cette expérience laisserait une empreinte indélébile sur le pompier, ajoutant une nouvelle cicatrice à la galerie de ses souvenirs de guerre. Toutefois, l’inquiétude rongeait Jack concernant l’état de santé de son compagnon. Il était conscient que la guérison d’une blessure ne pouvait se réduire à de simples remèdes à base d’herbes et d’onguents divers. Leur besoin était bien plus pressant que les maigres ressources dont ils disposaient dans cet endroit inhospitalier.
Ce rappel constant minait la patience de Jack et sapait sa grande tolérance. Des interrogations tourbillonnaient dans son esprit : comment pourraient-ils survivre ? Auraient-ils ne serait-ce qu’une parcelle de liberté d’expression ? Il gardait l’espoir que cette tribu finisse par comprendre que leur petit groupe ne représentait en aucun cas une menace, peut-être même qu’une cohabitation serait possible. Jack conservait cette lueur d’espoir, même après les actes perpétrés par les autochtones envers son ami.
Des négociations étaient en cours, et Jack observait attentivement les mouvements et les déplacements de Jenna. Cependant, malgré ces pourparlers, leur situation demeurait inchangée, suscitant une profonde exaspération chez le pompier. Pourtant, il comprenait la nécessité de rester discret et de ne pas attirer l’attention de leurs hôtes hostiles, du moins pour l’instant.
Jack se connaissait suffisamment bien pour réaliser qu’il ne pourrait pas endurer cette situation indéfiniment. Il aspirait à l’espace, à de longues déambulations, à la respiration profonde de l’air extérieur sans contraintes, loin de cette cage oppressante. Les occasions de sortir étaient rares, principalement la nuit, à l’abri des regards indiscrets, ce qui avait l’avantage de lui permettre de satisfaire ses besoins élémentaires, bien que cela puisse être quelque peu humiliant de constater qu’il était toujours sous escorte. Cependant, que pouvait-il faire de plus ? Désarmer le garde à ses côtés ? Bien sûr, mais il n’était ni à l’aise avec une arme ni un combattant expérimenté. Se lancer dans une telle entreprise, malgré sa bonne condition physique, serait tout simplement suicidaire.
Jack se redressa et commença à s’étirer. La nuit avait été longue, marquée par un sommeil presque inexistant. Cependant, il avait eu l’opportunité d’observer le ciel étoilé et de contempler les quelques étoiles qui avaient daigné briller. La consolation était mince, mais elle avait le mérite d’exister. Un semblant de petit-déjeuner lui fut apporté, accompagné d’une ration d’eau pour la journée.
« — Merci, » murmura-t-il à son geôlier, doutant que ce dernier comprenne sa langue. Il se blottit ensuite contre les barreaux de sa cage et s’efforça de savourer la maigre pitance qu’il tenait entre ses mains. Après avoir bu une gorgée de cette eau à peine fraîche, il conclut que c’était toujours mieux que rien.
Soudain, un toussotement retentit, attirant l’attention de Jack qui se redressa vivement. C’était son voisin de cage. « — Ça va ? » demanda-t-il, légèrement inquiet. L’homme répondit par un signe de tête négatif tout en montrant sa gamelle d’eau vide. « — Vous êtes déshydraté ! » Jack scruta les alentours, essayant d’attirer l’attention d’un des gardes à proximité. « — Hé ! Il a besoin d’eau. Il n’en a pas eu depuis un moment. S’il vous plaît ! » Il répéta son appel et finalement, un imposant gardien s’approcha de sa cage.
« — S’il vous plaît, de l’eau ! » implora-t-il. Le natif le fixa du regard avant de lui asséner un coup de poing dans le ventre, coupant net le souffle du pompier. Ensuite, le geôlier fit signe à un autre garde qui partit presque immédiatement pour apporter de l’eau à l’autre prisonnier malheureux.
« — J’ai compris… » souffla-t-il, se tenant le ventre tout en luttant pour reprendre son souffle. « — La prochaine fois… je me tairai… » Le garde, qui ne semblait pas tout à fait comprendre, lui lança un dernier regard avant de s’éloigner pour retourner à ses occupations, laissant le pauvre Jack gisant au sol.
« — Je n’aurais pas pu rêver à un meilleur début de journée ! »
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“If the savage one is me How can there be so much that you don't know? You don't know —”
Kaya Hiroana
• Mutli-comptes : Louise Bennett
• Selfie :
• Age personnage : 35 ans
• Orientation sexuelle : hétéro a priori
• Situation matrimoniale : Célibataire
• Loisirs et passions : Le combat, observer la nature
Des étrangers avaient de nouveau fair irruption sur l'île. Ce fait était connu depuis plusieurs mois, certains avaient immédiatement été ramenés au village. Ceux qui s'étaient soumis avaient pu s'adapter 'les autres avaient trépassé. Puis, suite aux rapports d' Ethan, ils avaient attiré ceux de la plage au village. Kaya ne savait trop que penser de tout cela. On ne lui demandait pas son avis, mais elle en avait un. Pour elle, hormis avoir fait irruption sur l'île des Mùakru, ils n'avaient pas fait de mal. Ils n'avaient été hostiles qu'en étant confrontés à eux. Discrètement, la guerrière avait essayé d'en apprendre plus. Elle connaissait déjà leur langue, car ce n'était pas la première fois que ce type d'étrangers parvenait à les rejoindre. Quand elle était petite, c'était déjà arrivé, et même encore avant sa naissance, plusieurs fois. Il y eut ainsi un brassage des cultures au sein de la tribu. Cependant, la famille de Kaya faisait partie de ceux qu'on pouvait qualifier de pure souche.
La curiosité de la brunette n'était plus à démontrer, au grand dam de ses parents. Aussi, quand les premiers Skaïkru avaient été ramenés, elle avait tenté une approche pour les connaître, apprendre un peu mieux leur langue, tout ceci sur son temps libre, puisque ne plus clair de ses journées étaient partager entre l'escorte de Phénix et les entraînements.
Depuis que les Skaïkrus de la plage avaient été enfermés, la curiosité de Kaya envers ce peuple avait redoublé d'intensité. Et surtout, la façon dont ils étaient traités ne lui plaisait pas. Elle avait compris qu'ils cherchaient juste à récupérer le garçon qu'Ethan avait ramené, car sa mère ne voulait pas être séparée de lui. Ayant appris cela, elle songea immédiatement à l'état de sa propre mère lorsque son frère fut retrouvé mort. Elle ne s'en était jamais remise. Les mères be voulaient pas être séparées de leur fils ainsi, alors Kaya comprenait que leur venue n'avait rien d'hostile. Mais les décideurs ne l'entendaient pas de cette oreille. Alors, elle essayait comme elle le pouvait d'amoindrir leurs souffrances. La nuit, elle apportait un peu d'eau et nourriture supplémentaire à un prisonnier différent afin que chacun leur tour ils puissent avoir une chance de garder leurs forces. Tout ceci en toute discrétion bien entendu, car c'était probablement interdit.
Ce matin-là, elle se dirigeait vers le lieu d'entraînement quand elle vit une scène qui lui fit de la peine : un prisonnier venait de se faire frapper alors qu'il demandait de l'eau pour son camarade. Kaya se mordit la lèvre en voyant son congénère asséner un coup de poing à ce Skaïkru qui n'essayais que d'aider son ami. Ce soir, c'est à lui qu'elle donnerait une ration supplémentaire pendant son sommeil.
La journée suivit son cours, Phénix s'était entretenue avec Jenna, une Skaïkru qui faisait partie de leurs dirigeants. Kaya vaqua à ses occupations, puis alla marcher dans la jungle armée de son fidèle arc en cas de besoin. Puis elle rentra pour aller souper avec sa famille. Quand enfin tout le monde dormait depuis une bonne heure, elle prit plusieurs fruits qu'elle empaqueta dans une feuille de bananier ainsi qu'une ration d'eau, et se dirigea, furtive comme une ombre, vers la prison. Ceux chargés de la surveillance de nuit étaient dans une petite hutte à discuter, lui laissant le champ libre. En silence, elle s'approcha de la cellule de Jack et vint déposer les victuailles, ne se doutant pas qu'il ne dormait pas.
Jack Nash
• Mutli-comptes : Ben Levy
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• Age personnage : 40 ans
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• Situation matrimoniale : a priori en couple
• Profession avant le crash : Pompier à Chicago
• Loisirs et passions : Très habile de ses mains, Jack adore bricoler et entretenir sa moto ainsi que les quelques vieilles voitures de collection que possède son père.
Le geôlier avait fait preuve d’une brutale cruauté en frappant Jack, qui avait opposé une résistance stoïque empreinte de dignité. Que pouvait-il espérer de plus ? Il était incarcéré depuis plusieurs jours, loin d’être suffisamment expérimenté pour se défendre avec efficacité. Certes, par le passé, il avait infligé quelques gifles lors des soirées enflammées que les membres de son unité avaient l’habitude d’organiser dans leur antre favori. Cependant, Jack Nash n’était en aucune manière réputé pour ses compétences de combattant.
Jack releva la tête avec reconnaissance lorsqu’il remarqua que de l’eau venait d’être apportée à son compagnon de cellule. « — Heureux de constater que ma souffrance n’a pas été en vain, » répondit-il avec une touche de légèreté. Telle était sa nature, quoi qu’il advienne, il cherchait invariablement une lueur d’optimisme. Il était rassurant de voir que cette caractéristique de sa personnalité persistait malgré les récents tourments.
Un sourire se dessina sur son visage, et il reprit la dégustation de son modeste petit-déjeuner, tout en scrutant attentivement les alentours, permettant aux souvenirs de sa vie d’avant de se glisser silencieusement dans les replis de son esprit.
« Tu devrais peut-être essayer le yoga ou la méditation pour améliorer ta concentration, » résonnait dans sa tête la voix douce de sa petite amie, tout comme cette conversation qu’ils avaient eue quelques jours avant son départ en avion. Peut-être avait-elle raison ; la méditation, que Jack avait autrefois dénigrée, semblait aujourd’hui revêtir une certaine utilité.
« — Je penserai à toi en fermant les yeux et en inspirant profondément, » avait-il répliqué, déclenchant un éclat de rire à l’autre bout du téléphone. Ce souvenir s’était désormais gravé dans la mémoire de Jack. Il ferma les yeux, prit une grande inspiration, puis s’efforça de se détacher de tout ce qui l’entourait. Il tenta de se concentrer sur la caresse légère du vent sur son visage, sur ces bruits presque imperceptibles qui témoignaient néanmoins de la persistance de la nature, omniprésente.
Cependant, les incessantes agitations alentour perturbaient sa concentration et sabotaient toute tentative d’évasion mentale. Jack était conscient que la journée s’annonçait longue, à l’instar des précédentes. Résolu à occuper son esprit, il décida de parcourir l’espace exigu qui lui était alloué, puis se lança dans quelques séries de pompes et de squats pour maintenir sa condition physique et faire passer le temps. Par la suite, il reprit ses observations dans l’espoir d’obtenir des informations précieuses.
Jenna semblait avoir été sollicitée et avait ainsi échappé à sa captivité, un fait qui n’avait pas échappé à l’attention de Jack. Il se demandait si son tour finirait par arriver. En attendant, ses seules sorties étaient réservées aux besoins, et même dans ces moments, il était toujours accompagné, ce qui rendait la situation encore plus désagréable en raison du manque d’intimité.
La journée s’écoula donc au gré de quelques déplacements. Cette fois-ci, le pompier profita de chaque opportunité pour tenter de gagner un peu de temps, lui permettant d’observer plus attentivement le déclin du jour dans l’horizon. Puis, il fut contraint de regagner sa cellule en prévision de la nuit à venir. Il espérait pouvoir contempler les étoiles, l’un de ses rares et précieux plaisirs quotidiens. À travers cette expérience, il se sentait comme reconnecté à sa vie d’avant, par les enseignements de son père, un pilote chevronné, qui, durant son enfance, lui racontait de merveilleuses histoires tout en lui apprenant à se repérer dans le ciel en utilisant les étoiles comme guides.
Alors que son regard était captivé par la Grande Ourse, un bruit attira soudainement l’attention de notre pompier, le forçant à se redresser rapidement, plus méfiant que jamais.
« — Qui est là ? » s’enquit-il, découvrant la silhouette élancée et mystérieuse d’une jeune femme qui venait de déposer un paquet étrange dans sa cellule. Jack s’avança lentement jusqu’à se trouver face à cette autochtone, qu’il voyait pour la première fois, tant elle avait été discrète jusque-là.
« — Parlez-vous ma langue ? » demanda-t-il, accompagnant sa question de gestes singuliers dans l’espoir de se faire comprendre, au cas où la jeune femme ne saisirait pas immédiatement le sens de ses paroles.
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Kaya n'avait jamais été du genre à juger sur les simples dires des autres, elle avait toujours aimé se forger sa propre opinion, et force était de constater que cette opinion différait bien souvent de celle de la majorité des Mùakrus. Esprit de contradiction ? Ses parents le pensaient, mais la jeune femme savait que non. Elle se sentait faite d'un bois different, d'une conscience différente, et ne comptait pas se forcer à penser autrement. Elle respectait chacun des membres de son peuple mais également chaque vie. La déesse n'avait jamais dit de faire du mal aux autres au contraire elle était bienveillante, et Kaya voulait être à son image. Cependant, cela ne voulait pas dire qu'elle acceptait tout et n'importe quoi sans broncher. Elle tait aussi forte que n'importe lequel des guerriers de la tribu et faisait sin travail de garde de Phénix de son mieux.
L'injustice n'avait jamais été, de ce fait, quelque chose qu'elle tolérait. Kaya avait vite compris que les skaikrus n'étaient pas sur l'île de leur plein gré, que leur moyen de transport démoniaque leur avait fait défaut, causant leur arrivée sur l'île de Mùa. Une partie de ces étrangers s'était retrouvée trop près du village et ils avaient été captures. Pour la sécurité du village. Les éléments dangereux avaient été éliminés et ceux qui avaient accepté de se soumettre étaient encore à l'épreuve mais vivaient avec eux, comme ce Hank. Mais ceux de la plage ? Ils n'avaient jamais montré des signes d'hostilité de ce que Kaya avait entendu du jeune Ethan. Pourquoi donc les traiter si durement ? Alors, elle avait décidé d'alléger comme elle pouvait leurs difficiles conditions de détention en apportant une ration supplémentaire d'eau et de nourriture, chaque nuit à un prisonnier différent. Elle avait remarqué que la mère de Jordan partageait, mais ce n'était pas le cas de tous et ils devaient être bien nourris pour survivre. Elle comprenait, au vu de leur attitude, que dans leur monde ils ne vivaient pas de la même manière.
Ve soir-là, son choix s'était porté sur le prisonnier qui avait pris des coups pour aider son camarade mal en point. Cependant, elle n'avait visiblement pas été suffisamment discrète puisque l'homme l'entendit. Kaya le regarda et s'éloigna d'un pas prudemment. Elle eut un sourire amusé à la question de l'étranger.
-Oui, je la parle et je vous comprends.
Pourquoi ne comprendrait-elle pas ? Elle réalisa ensuite qu'il ne pouvait pas savoir que d'autres étrangers tels que lui étaient déjà venus sur l'île et qu'ainsi, des bribes de leur culture étaient connus des Mùakrus comme principalement leur langue. Mais Kaya était avide d'en savoir plus.
-J'ai vu qu'on vous avait frappe. Est-ce que ça va ?
Kaya parlait la langue des skaikrus mais avec un accent de chez elle, bien entendu. Et elle en connaissait pas tous les mots.
Jack Nash
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• Profession avant le crash : Pompier à Chicago
• Loisirs et passions : Très habile de ses mains, Jack adore bricoler et entretenir sa moto ainsi que les quelques vieilles voitures de collection que possède son père.
Il aimait contempler les étoiles lorsque la nuit le permettait. Naïvement, il pensait à son père, le pilote, et s’imaginait que c’était leur seul lien. Il se figurait que quelque part à Chicago, son père chevronné était assis dans son transat sur la terrasse, observant lui aussi les étoiles tout en pensant avec émotion à son fils. Avait-il arrêté de croire en sa survie ? C’était une question qui hantait fréquemment l’esprit de Jack, le submergeant de doutes et de la peur de peut-être ne plus jamais revoir sa famille. Mais que pouvait-il y faire ? Il se trouvait là, au milieu de nulle part, dans une sorte de cage.
Cependant, ce soir, il n’aurait pas le loisir de se lamenter sur sa vie passée, car une silhouette s’approcha avec précaution de sa cage. Elle déposa un petit paquetage qui intrigua notre captif, suffisamment pour le pousser à se manifester et surprendre la jeune femme qu’il découvrit en s’approchant. Jack l’observa avec méfiance, mais son sourire amusé apaisa quelque peu ses inquiétudes. Il était soulagé de constater qu’elle comprenait sa langue, bien que son accent révélât quelques lacunes. Il était évident que l’anglais n’était pas sa langue maternelle. Cependant, cela n’arrêta point notre pompier, qui demeurait curieux et désireux d’en apprendre davantage sur sa nouvelle interlocutrice. Il faut dire que les échanges verbaux avec les habitants de l’île étaient rares et presque systématiquement emplis d’une certaine hostilité que Jack peinait à comprendre.
Il tenta de l’observer un peu plus en détail. Grande, brune, fine, mais athlétique, au point que notre pompier américain n’envisagea pas de la provoquer inutilement. D’ailleurs, cela n’était pas du tout son genre, sauf bien sûr lorsqu’il se trouvait dans un bar country et que quelqu’un cherchait à draguer sa petite amie. Ce souvenir lui semblait dès lors si lointain, au point de le faire se demander pourquoi il y pensait maintenant. Toujours est-il que Jack Nash n’était pas du genre provocateur. De plus, la demoiselle ne semblait pas du tout hostile, bien au contraire. Elle semblait même s’enquérir de sa situation.
Il hocha la tête en signe d’approbation à sa question. « — Oui, je vais bien, même si j’avoue avoir connu de meilleurs jours. Vos camarades ne ménagent pas leurs coups, c’est le moins que l’on puisse dire », répondit-il avec sincérité.
Pendant un instant, Jack se sentit perplexe. Il ne s’attendait pas à ce qu’une native s’intéresse à lui ou à ses compagnons de cellule, encore moins à ce qu’elle cherche à les aider en lui offrant quelques rations supplémentaires. Incapable de dompter sa curiosité, il prit une grande inspiration et décida de tenter sa chance.
« — Moi, c’est Jack Nash ! » Pour être plus clair, le pompier se désigna de la main. « — Et vous ? J’imagine que vous avez un prénom ? » demanda-t-il avec un sourire léger avant de poursuivre. « — Vous savez, nous n’avions pas l’intention de finir ici. Notre avion s’est écrasé sur l’île, pour une raison que j’ignore encore. Sachez que nous ne sommes pas vos ennemis. Nous ne vous voulons aucun mal, nous ne faisons que survivre, et cela ne justifie pas d’être maintenus en captivité, à mon sens. »
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Kaya Hiroana
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Kaya ressentait de la compassion pour ces skaïkrus qui s'étaient retrouvés enfermés. Elle se doutait bien qu'ils auraient préféré rester chez eux que de se retrouver pendant des mois dans un paysage qui leur était si étranger et hostile. Elle avait entendu des histoire d'anciens skaïkrus, et leur habitat ne ressemblait pas du tout à ce que l'île de Mùa avait à offrir. Depuis enfant, Kaya était curieuse, avide d'apprendre et de tout connaître, et le fait de savoir qu'il existait des peuples qui vivaient différemment n'avait fait qu'attiser cette curiosité. Elle ne cautionnait pas non plus les mauvais traitements infligés gratuitement, mais obéissant à Phénix, la guerrière se pliait aux ordres, quoi que son for intérieur puisse lui dicter. Néanmoins, personne n'avait explicitement interdit d'apporter de l'eau et de la nourriture durant la nuit aux prisonniers. Alors c'était ce qu'elle faisait depuis plusieurs jours.
Mais cette fois, elle n'avait pas été suffisamment discrète. Ainsi, l'occasion d'échanger quelques mots avec l'un des Skaïkrus s'était présentée. D'abord méfiante, la guerrière se tenait à bonne distance d'un ou deux pas, écoutant les mots de l'étranger. Elle haussa un sourcil à sa remarque qui lui paraissait étrange.
- Un coup n'est pas fait pour être ménagé, sinon ce n'est pas la peine d'en donner un.
Puis, il se présenta. Il n'était pas si sauvage finalement. D'où les Skaïkrus tenaient cette réputation de brutes sanguinaires ?
- Bonjour Jack Nash. Bien sûr que j'ai un
nom. Je suis Kaya Hiroana, fille d'Hiro.
Puis, il lui expliqua que lui et ses comparses n'avaient pas voulu arriver ici. Il parla de l'avion. Kaya d'assit au sol en tailleur et prête à écouter cette fabuleuse histoire.
- L'avion, est-ce que c'est votre grand oiseau qui transporte des personnes dedans ? Comment se fait-il que vous soyez vivant si vous êtes dévorés dans son ventre ?
Personne n' avait pris le temps de répondre à ses questions là première fois qu'elle avait entendu parler de ce genre de choses. Et le père de Kaya se méfiait beaucoup des Skaïkrus et voyait d'un mauvais œil la curiosité et l'intérêt de sa fille pour ce peuple, aussi la belle brune avait-elle rapidement compris qu'il lui faudrait tout intérioser. Sa remarque la toucha, il trouvait injuste d'être enfermée, et aussi était de cet avis, mais ne pouvait évidemment pas le lui dire.
- Si tu te tiens bien, tu pourras sortir. D'autres comme toi font partie des nôtres maintenant. Mais avant, on doit s'assurer que vous n'êtes pas là pour faire la guerre. Tu comprends ? Tu devrais manger pour reprendre des forces.
Kaya savait que les rations qui leurs étaient servies étaient insuffisantes. D'aucun pensaient qu'en affamant les prisonniers leur véritable personnalité ressortirait et ils serait possible de savoir s'ils étaient hostiles ou non.
Jack Nash
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Jack écoutait avec attention les paroles de Kaya. L’air vibrait d’une tension étrange, le contraste entre sa méfiance initiale et l’acte de compassion que représentait l’offrande de vivres supplémentaires le troublait. Elle se tenait là, une silhouette robuste baignée dans la lumière vacillante du feu de camp, avec la prestance d’une guerrière, et pourtant, ses yeux brillaient d’une étincelle de curiosité qui transcendait les frontières de l’hostilité.
Un sourire timide ourla les coins de ses lèvres alors qu’elle prenait place en tailleur sur le sol poussiéreux, ses mains posées délicatement sur ses genoux. Jack s’accroupit en face d’elle, sur la terre battue, maintenant une distance respectueuse, et répondit à ses questions avec sincérité.
« — Oui, l’avion est semblable à un grand oiseau de métal, dont les ailes argentées se reflètent dans le bleu sans fin du ciel. Il ne nous mange pas, nous montons à l’intérieur pour parcourir de très longues distances, bien plus vite qu’aucun oiseau ne saurait le faire. Et nous en ressortons indemnes parce que son intérieur est un cocon conçu pour protéger les gens pendant le vol. Mais le nôtre… il s’est écrasé, quelque chose n’a pas fonctionné. » Il marqua une pause, son regard se perdant brièvement dans les flammes dansantes, cherchant comment relier son expérience à quelque chose d’intelligible pour elle. « — C’est comme si nous étions passagers d’une embarcation sur une rivière en furie. Lorsque l’embarcation se fracasse contre les rochers cachés sous l’écume, certains parviennent à nager jusqu’à la rive, échappant de peu aux griffes de la noyade. »
Le regard de Kaya l’accrochait, un mélange complexe d’émerveillement et de prudence, une envie de comprendre tempérée par la méfiance de celle qui a appris à se méfier des ombres dansantes et des murmures du vent. Jack, galvanisé par son intérêt, poursuivait malgré tout.
« — En ce qui concerne votre crainte que nous soyons venus pour la guerre, je peux comprendre. Le monde d’où je viens est parsemé de conflits. Mais, comme je l’ai déjà dit, nous n’avons pas choisi d’être ici. Si nous avions un moyen de contacter notre monde, nous repartirions sans nuire à votre peuple. »
Son regard se porta alors sur le paquetage que Kaya avait déposé à ses pieds, l’arrachant à ses réflexions nocturnes. Jamais auparavant un geôlier ne lui avait montré une telle considération. « — Merci, » entama-t-il, ses mots chargés de gratitude. « — Pourquoi as-tu fait ça ? Je suppose que tu as transgressé des règles pour m’apporter cette ration supplémentaire. Je me trompe ? » Il ne pouvait réprimer cette question, pressentant qu’il y avait plus dans ses actions qu’une simple insubordination passive.
Se levant prudemment, il s’avança jusqu’à la limite de ce qui lui était autorisé, ses mains ouvertes se détachant sur le fond sombre de la nuit, indiquant clairement qu’il n’avait aucune intention hostile. « — Si vous nous accordez une chance, je suis convaincu que vous découvrirez que nous pouvons coexister en paix. Peut-être même que nous pourrons nous enrichir mutuellement »
Il suspendit sa parole, son regard honnête fixé sur la silhouette de Kaya. « — Et je te remercie encore pour la nourriture. Je vais manger, je t’assure. Mais pas seulement pour reprendre des forces… » Un sourire sincère, comme une lueur dans l’obscurité, se dessina sur son visage. « — Mais aussi pour honorer le geste d’une personne qui a choisi de montrer de la bienveillance envers un inconnu. »
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Louise Bennett
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There's a time that I remember, when I did not know no pain When I believed in forever, and everything would stay the same Now my heart feel like December when somebody say your name 'Cause I can't reach out to call you, but I know I will one day
Code by Laxy dunbar
Dernière édition par Louise Bennett le 12.11.23 14:44, édité 1 fois
Kaya Hiroana
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Finalement, Kaya ne regrettait plus que l'homme se soit réveillé en l'entendant. La conversation lui paraissait extrêmement intéressante, même si la Native ne comprenait pas tous les mots, elle saisissait l'essentiel et cela la captivait. Assise en tailleur telle une enfant écoutant un conte, elle absorbait le mot, tâchant de se les figurer en image dans sa tête. Le gros oiseau de fer qui était capable de transporter les Skaïkrus, comment était-il de près ? Entier ? Elle n'en avait vu que des débris.
- Peux-tu me dire pourquoi vous avez besoin de voler ? Est-ce pour retrouver os dieux ? Quelqu'un m'a dit que vous n'aviez pas les mêmes que nous et qu'ils sont dans le ciel.
Du coup, ce lien lui semblait logique. Si leurs dieux étaient dans les cieux, et qu'ils utilisaient un moyen de déplacement aussi complexe, c'était forcément pour parler aux dieux.
Ensuite, le dénommé Jack tenta de convaincre Kaya que son peuple n'était pas là pour faire la guerre. Cependant, la belle brune se remémorait les histoires dans lesquelles elle avait baigné toute son enfance durant. Les étrangers qui venaient étaient toujours hostiles et tôt ou tard, des batailles éclataient, meurtrières et dévastatrices pour les Mùakrus. Kaya préféra ne pas répondre, se contentant de hocher la tête. De toute façon elle n'avait aucun pouvoir décisionnel, ce n'était pas elle qu'il fallait convaincre le mais Phénix. Kaya s'était contentée d'expliquer à Jack que lui et son peuple pouvaient s'adapter et faire partie des leurs, comme d'autres avant lui l'avaient fait.
Puis, contre toute attente, il lui demanda pourquoi elle avait pris le parti de leur apporter à manger. Jack était conscient qu'elle prenait un risque. Kaya haussa les épaules ingénument.
- J'ai pas entendu Phénix dire que c'était interdit.
Elle esquissa un sourire espiègle à peine perceptible de par les ténèbres de la nuit.
- Pourquoi tu demandes ?
Elle apprécia cependant sa remarque. Il était conscient que cette action pourrait potentiellement lui causer des problèmes avec son peuple et elle trouvait qu'il réagissait avec respect. Cela la conforta dans l'idée que lui, peut-être, ne méritait pas d'être enfermé. Mais comment en être sûr pour les autres ?
Elle s'apprêtait à lui poser une autre question quand soudain, elle entendit un bruit. Instinctivement, tel un chat elle avait tourné la tête, puis s'était relevée en position de défense en une fraction de seconde. Elle apercevait au loin le changement de gardien.
- Continue à bien te tenir. Je reviens demain, souffla-t-elle avant de disparaître dans la nuit.
LE LENDEMAIN SOIR AUX ALENTOURS DE MINUIT.
Kaya avait fui sa hutte, plusieurs fruits emballés dans une feuille de bananier. Tout le village dormait l'exception des gardiens des prisonniers qui étaient dans une hutte tout proche des cages et sortaient de temps en temps pour écouter si tout le monde était endormi. La Native connaissait assez ses camarades pour savoir que le soir, ils préféraient rester entre eux que de les surveiller sans cesse. De toute façon, les prisonniers étaient trop faibles pour se battre contre eux et s'enfuir.
Elle vint déposer le petit paquetage dans la cage d'un prisonnier endormi avant de retrouver celle de Jack. Elle glissa sa main entre les barreaux pour caresser son bras afin de le réveiller en douceur.
Jack Nash
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Jack resta un moment surpris par la question de Kaya, puis son visage s’illumina d’un sourire. Il se pencha en avant, cherchant à établir un contact visuel plus direct à travers les barreaux de sa prison temporaire.
« — Non, ce n’est pas pour retrouver nos dieux, » commença-t-il doucement, sa voix imprégnée de respect malgré l’innocence de Kaya. « — Nous volons pour de nombreuses raisons, notamment pour parcourir rapidement de grandes distances, connecter des personnes, des cultures, des pays. »
Il s’interrompit, pesant ses mots pour expliquer un concept si étranger à l’univers de Kaya. « — Dans notre monde, les gens sont souvent séparés par de vastes océans ou d’immenses étendues de terre. Les avions, ces grands oiseaux de métal dont je t’ai parlé, nous aident à franchir ces distances. »
Jack se redressa, captivant Kaya de son regard sérieux. « — Quant à nos dieux, c’est une question complexe. » Il marqua une pause, organisant ses pensées. « — Beaucoup d’entre nous ne croient pas en des dieux, pas comme tu l’imagines. Certains le font, mais d’autres, comme moi, trouvent du sens dans la nature, les relations humaines, notre quête de connaissance et d’exploration. »
Il chercha les mots justes, espérant gagner la confiance de Kaya et, peut-être, celle de ses camarades. Puis, il la fixa de nouveau, intrigué par l’audace dans son regard, même dans la pénombre. « — Ta cheffe ne l’a pas interdit, mais tes camarades pourraient désapprouver. » Était-elle consciente des risques ? Jack appréciait son geste, mais ne voulait pas qu’elle ait des ennuis à cause de lui.
Soudain, un frisson traversa l’endroit. Un bruit sourd, lointain, interrompit leur conversation. Kaya se figea, son regard se perdant dans l’obscurité avant de revenir à Jack avec une intensité renouvelée. « — Qu’est-ce que c’est ? » demanda le pompier, scrutant les ténèbres. La guerrière le rassura d’un geste, puis disparut silencieusement dans les ombres. Seul, Jack demeura, observant l’obscurité, se demandant si cette rencontre serait la dernière.
La journée suivante s’écoula lentement pour Jack, ponctuée par des moments de réflexion et d’inquiétude. Il fut brièvement sorti de sa cellule, escorté par deux gardes, pour les besoins essentiels — un rappel constant de sa captivité. Plus tard, il tenta en vain de s’informer sur l’état de Tony, blessé à la cuisse quelques jours plus tôt.
Le soir venu, après une ration insuffisante, le pompier américain s’allongea, l’esprit tourmenté par des pensées pour Kaya. Avait-elle été découverte ? Allait-elle subir des conséquences pour son geste audacieux ? Ces préoccupations l’envahirent, retardant son sommeil dans l’obscurité silencieuse de sa cellule. Puis las, il finit par s’endormir, se demandant à nouveau si tout cela n’était finalement pas un cauchemar dont il peinait à se défaire.
Il pouvait le sentir, le souffle chaud de ce soleil lointain qui lui caressait la peau. Tout comme il pouvait sentir le parfum fruité de sa fiancée qui lui faisait signe. Elle semblait si près et pourtant si lointaine à la fois. Il s’entendit murmurer son prénom avant de se redresser, il pouvait sentir le sable à ses pieds et l’air iodé. Armé d’un courage qu’il ne pensait pas avoir besoin, Jack tâcha, de se rapprocher de celle qu’il aimait avant que cette dernière ne commence soudainement à s’éloigner. « — Reviens ! » murmurait-il avant qu’une main bienveillante ne vienne caresser son bras pour le sortir de ce doux rêve.
Aussitôt, Jack se redressa, le cœur battant à toute allure. Il demeurait dans sa cage provisoire, adossé à l’un des barreaux. Il se tourna alors et fit face à Kaya, qui à nouveau, avait bravé un indicible interdit. « — Kaya ! » Le pompier ne pouvait cacher sa joie de la revoir indemne et toujours avide de curiosité. « — J’espère que tu n’as pas eu d’ennuis hier soir. » Il tâcha de se montrer prudent en optant pour le murmure cette fois. Il l’observa attentivement, cherchant à comprendre davantage cette femme énigmatique. Kaya, avec ses gestes de bonté inattendus, était devenue un mystère qu’il désirait percer.
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Kaya Hiroana
• Mutli-comptes : Louise Bennett
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• Situation matrimoniale : Célibataire
• Loisirs et passions : Le combat, observer la nature
Jack lui avait enseigné en moins d'une heure bien plus de chose que Kaya en avait apprises toute sa vie durant à propos de ces peuples lointains et mystérieux. Ils pouvaient donc voler dans des oiseaux géants de fer, non pas pour se rapprocher des dieux mais tout simplement pour se déplacer ! C'était fascinant et la jeune femme ressentait déjà l'envie d'en apprendre davantage. Plus surprenant encore, pas tous croyaient en leurs dieux. Jack avait expliqué qu'il croyait en d'autres choses. Cela semblait insensé pour Kaya, mais elle voulait comprendre. Surtour que ce Skaïkru semblait d'accord d'entretenir la conversation, répondre à ses questions dans une incroyable bienveillance, se souciant même qu'elle ait pu avoir des ennuis pour avoir enfrein des règles. On était loin alors du descriptif que ses parents et d'autres Mùakrus faisaient des Skaïkrus. Leur conversation avait été interrompue par le bruit des gardiens. Il se pouvait qu'une ronde se fasse et la brunette avait préféré abandonner son interlocuteur pour assurer sa sécurité, promettant de revenir le lendemain.
Et ce fut fait. Après avoir distribué le paquet de fruits frais à un prisonnier endormi, Kaya avait réveillé en douceur Jack. Elle avait observé son visage quelques secondes avant de le faire. Il était différent d'eux, sa peau était plus pâle, ses cheveux aussi. Et elle avait cru déceler du bleu dans ses yeux. Il les ouvrit finalement, confirmant ses pensées. Elle lui sourit en l'entendant prononcer son nom, lui faisant signe de parler plus bas en posant un index devant sa bouche. Il murmura ensuite et elle secoua la tête pour lui faire comprendre que tout allait bien.
- Est-ce que je peux te faire confiance ?
Elle se redressa pour se remettre debout.
- Je voudrais que tu m'en apprennes plus, mais pour mieux discuter, il faut s'éloigner. Si j'ouvre, tu promets de ne pas t'enfuir ?
S'il s'enfuyait, elle serait obligée de le rattraper et peut-être même de lui faire du mal, mais elle n'en avait pas envie, loin de là. Mais sa fidélité allait à son clan, à sa cheffe. Elle attendit son aval, puis lui ouvrit la cage. Elle l'aida à se relever. Il pouvait alors apprécier la grande force physique qui se dégageait d'elle. Puis, Kaya glissa sa main dans celle de Jack.
- Suis-moi ! souffla-t-elle en l'entraînant à petites foulées sur le côte du mur d'enceinte.
Là, elle lui fit voir un passage creusé sous le mur. Ils allaient ainsi sortir du village. Elle avait creusé ce passage voilà plusieurs années, pour fuir un peu le village et rester dans les bois, où elle se sentait bien. Elle avait aménagé des coins à elle, sans danger. Une fois qu'ils furent suffisamment loin, elle reprit un ton de voix haute.
- Je t'emmène dans l'un de mes lieux préférés. On pourra mieux parler. Tu veux bien ?
Elle ramassa une branche laissée là intentionnellement et alluma rapidement un feu à l'aide de pierres savamment choisies au préalable qu'elle avait aussi abandonné ici pour plus tard. La torche allumée, ils voyaient désormais plus clair. Après une dizaine de minutes de marche, les voilà au bord de la falaise, une vue imprenable sur les étoiles et le son des vagues s'échouant contre la roche pour mélodie d'ambiance.
- Est-ce que dans vos oiseaux de fer, vous pouvez les atteindre ? demanda-t-elle en désignant le ciel.
Elle parlait bien sûr des étoiles.
Jack Nash
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• Loisirs et passions : Très habile de ses mains, Jack adore bricoler et entretenir sa moto ainsi que les quelques vieilles voitures de collection que possède son père.
Cette nuit-là, étendu sur le sol dur de sa cellule, une myriade de questions le tourmentaient, le hantant jusqu’aux premières lueurs de l’aube. Épuisé, mais l’esprit alerte, il succomba finalement à un sommeil agité, interrompu par une présence inattendue.
C’était Kaya. Sa réapparition insufflait une lueur d’espoir dans l’existence morose de Jack, prisonnier dans un campement hostile. Malgré le deuil de Jenna, pour lequel un des siens était responsable, Kaya rayonnait d’une honnêteté et d’une bienveillance qui apaisaient l’âme tourmentée du pompier. Il la contemplait, un sourire sincère éclairant son visage fatigué, mais son expression se figea lorsqu’elle mit en doute sa fiabilité.
« — Je ne suis pas l’homme le plus fourbe, alors oui, tu peux me faire confiance, » répliqua Jack, légèrement piqué par le doute de Kaya. Cependant, il saisit rapidement la portée de sa question. Elle cherchait à comprendre davantage sur lui et son peuple.
« — Je ne sais pas me battre, et j’ai vu ce dont tes compagnons sont capables. Je serais fou de tenter quoi que ce soit, même contre toi. » Il posa instinctivement sa main sur son cœur, soulignant la sincérité de ses mots avant de reprendre : « — Ne crains rien, je ne tenterai pas de fuir, je te le promets. Et je tiens toujours mes promesses. » Un sourire plus assuré naquit sur ses lèvres tandis qu’il se redressait prudemment pour suivre Kaya hors de sa cellule.
Avec une prudence teintée de curiosité, Jack suivait Kaya, ses sens en alerte non seulement à cause de leur situation précaire, mais aussi à cause de cette étrange et irrésistible connexion naissante entre eux. Dans ce monde parfois hostile, Kaya semblait être le pont vers quelque chose de plus grand, vers une compréhension plus profonde de leurs mondes respectifs.
Quelques minutes plus tard, ils atteignirent le refuge secret de la jeune native. La vue de la falaise sous le ciel étoilé était à couper le souffle. Jack se sentit minuscule face à l’immensité de l’univers, mais simultanément, étrangement connecté à la jeune femme à ses côtés.
Kaya rompit le silence, posant des questions sur les étoiles et les avions. L’américain sourit, charmé par sa curiosité presque enfantine et son désir d’apprendre. « — Non, nos avions ne peuvent pas nous emmener jusqu’aux étoiles, » répondit-il doucement. « — Mais voler la nuit, c’est comme flotter parmi elles. C’est une sensation incroyable, un instant où l’on se sent faire partie de quelque chose de bien plus vaste. »
Il s’assit à côté d’elle, les yeux perdus dans l’horizon lointain. « — Y a-t-il autre chose que tu aimerais savoir ? »
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Jack avait semblé surpris de la voir, pourtant Kaya l'avait prévenu qu'elle reviendrait. À vrai dire, elle avait grand hâte de le retrouver et d'en savoir plus sur son peuple et ses coutumes, surtout après avoir eu confirmation qu'ils étaient capable de voler dans des immenses oiseaux de fer. La brunette s'assura d'abord qu'il ne ferait rien de stupide, car si effectivement elle le trouvait sympathique, elle n'en demeurait pas moins fidèle à Phénix. Cela dit, elle fut étonnée de ce "même contre toi". La pensait-il moins capable que les geôliers de le mettre au tapis ? Grossière erreur. Cette remarque la fit sourire en secouant la tête avant qu'elle ne lui ouvre sa cellule.
Les voici en route en direction de la falaise, un pan de la falaise plus précisément où personne ne venait jamais, c'était bien pour cela que Jaya l'affectionnait particulièrement. Les traces de foyers présents étaient les siennes, chaque fois qu'elle y venait seule, de jour comme de nuit.
Une fois chacun assis, elle laissa à Jack le loisir d'admirer l'horizon étoiléchose qu'elle appréciait beaucoup pour sa part, avant de lui poser une nouvelle question sur les oiseaux de fer qui la fascinaient, bien qu'elle n'en ait jamais vu. Écoutant attentivement, elle tachait de s'imaginer ce que cela lui ferait de voler comme les Skaïkrus et de nuit en plus. Elle déposa sa torche dans le petit foyer cerclé de pierres afin qu'un feu un peu plus substanciel puisse les éclairer et les chauffer un peu.
- Ce que tu décris semble impossible. Et pourtant, ta présence et celle de tes semblables prouve que c'est vrai. Si vous repartez dans un oiseau de fer un jour, je veux venir. Tu pourras demander à votre chef ?
Découvrir le mode de vie de ces étrangers l'attirait, elle voulait comprendre. Comprendre pourquoi ils étaient si différents alors que pourtant, ils étaient semblables sur tous les points visibles. Ils marchaient sur leurs jambes, ils parlaient, même si c'était une langue différente, ils semblaient agir à peu près de la même manière.
- Qu'est-ce que tu fais dans ton monde ? Tu sers ton chef de quelle manière ?
Ses yeux bruns dans lesquels la lueur des flammes dansait étaient braqués sur Jack, avides de réponses. Elle voulait connaître tout ce qu'il était possible d'apprendre.
Jack Nash
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• Profession avant le crash : Pompier à Chicago
• Loisirs et passions : Très habile de ses mains, Jack adore bricoler et entretenir sa moto ainsi que les quelques vieilles voitures de collection que possède son père.
La réplique de Kaya laissa paraître un léger sourire sur le visage de l’homme qui venait de prendre place à ses côtés. Jack, empreint d’une douceur teintée de mélancolie, était on ne peut plus conscient du fossé immense qui séparait leurs deux réalités. « — Kaya, ce que tu demandes est compliqué, plus que tu ne peux l’imaginer », dit-il. Il marqua une pause, son regard se perdant un instant dans les flammes devant eux. « — Je ne suis qu’un simple homme parmi tant d’autres, et je n’ai pas l’autorité de décider qui peut nous rejoindre. »
Il se tourna vers elle, ses yeux reflétant un mélange de compassion et de regret. « — Et il y a autre chose. Notre monde est… différent. Ce n’est pas seulement une question de machines et de bâtiments. C’est un mode de vie, avec ses propres défis et dangers. Je ne suis pas sûr que ce serait un endroit où tu te sentirais chez toi. »
Jack observait attentivement son interlocutrice, dont la curiosité laissait paraître une espèce d’émerveillement enfantin, plaisant à voir. Le crépitement doux du feu de camp devant eux jetait des ombres dansantes sur leurs visages, renforçant l’intimité de leur conversation. Le pompier sourit légèrement, touché par son désir sincère de comprendre son monde, un monde si différent du sien. La lueur des flammes dansait dans ses yeux, reflétant non seulement le feu devant eux, mais aussi l’étincelle d’intérêt dans son regard.
Elle voulait savoir ce qu’il faisait dans la vie, « dans son monde », comme elle l’avait précisé. Jack était conscient que le fait de lui dire qu’il était pompier n’allait certainement pas l’aider à comprendre. Il s’accorda donc quelques secondes silencieuses, avant de s’éclaircir la voix.
« — Tu sais, dans mon monde, je suis… j’étais un pompier », commença-t-il, cherchant les mots justes pour expliquer son ancienne vie à Chicago à quelqu’un qui n’avait jamais connu une telle société. « — Les pompiers sont des personnes qui luttent contre le feu, qui sauvent des vies en s’attaquant aux incendies dans les bâtiments, les forêts, partout où le feu est une menace. »
Il marqua une pause à nouveau, son regard se perdant un instant dans les flammes, comme s’il pouvait y voir les images de son passé. « — Imagine un grand feu, pas comme celui-ci, mais un qui est hors de contrôle, dévorant tout sur son passage. Nous, les pompiers, nous nous battons contre ces flammes pour protéger les gens, leurs maisons. C’est un travail dangereux, mais c’est aussi un travail qui sauve des vies. »
Il semblait revivre les moments où il avait combattu les flammes, risquant sa vie pour sauver celle des autres. C’était un monde si différent de celui dans lequel il se trouvait maintenant. Et voilà qu’une certaine nostalgie l’envahissait peu à peu, l’amenant à nouveau à se demander s’il retrouverait un jour la civilisation. « — Mais ça, c’était avant », lâcha-t-il las, avant de reporter son attention sur la jeune femme à ses côtés. « — Et toi, Kaya, dans ton monde, quel est ton rôle ? Comment contribues-tu à ta communauté ? » demanda-t-il, désireux d’en savoir plus sur elle, sur sa vie avant leur rencontre étrange et inattendue.
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Kaya avait toujours été franche, elle n'avait jamais trouvé utile de passer par quatre chemins. Aussi, après avoir laissé sa curiosité la pousser à poser des tas de questions sur les oiseaux de fer dénommés avions, elle demanda à Jack de l'accompagner dans l'hypothèse où un jour, un engin semblable reviendrait les chercher. Cependant, cette requête sembla soulever divers points auxquels elle ne s'attendait pas. Fronçant légèrement les sourcils, d'autres questions naissaient dans sa caboche, plus nombreuses encore.
- Si vous venez ici, pourquoi je n'aurais pas le droit de venir là-bas, moi ?
Leregardempli d'interrogations, Kaya scrutait l'étranger, le reflet des flammes donnant des nuances dorées à ses prunelles. La réponse de Jack lui tira un petit rire.
- Je ne veux pas me sentir chez moi, je veux apprendre, découvrir. Je ne veux pas juste savoir d'après ce que quelqu'un dit je veux voir moi-même. Tu comprends ?
Ça avait toujours été difficile pour elle de faire comprendre aux autres ses aspirations et ses désirs de connaissance, et finalement, avec le temps elle s'était résignée et cela l'avait rendue solitaire. Bien sûr, ceux qui étaient originaire de ce fameux autre monde, elle les avait inondés de que dirons autant que possible, mais ils n'étaient plus que les enfants de ces personnes et avaient donc moins de connaissances à lui offrir. Avec Jack qui acceptait de lui parler, elle avait une source primaire d'informations.
À présent, elle était curieuse de savoir quelle était la contribution de Jack à sa tribu. Tout semblait si différent par chez lui, mais il semblait évident que lui aussi avait une hiérarchie, puisque la dénommé Jenna parlait en leur nom à Phénix. Donc quelque part, il y avait une ressemblance. La jeune femme était loin d'imaginer que tout était bien plus grand. Jack évoqua un mot que Kaya n'avait encore jamais entendu. Pompier. Penchant la tête de côté, elle écouta avec plaisir les explications qui suivaient. Jack avait donc l'habitude de côtoyer les flammes aussitôt, les yeux de la brunette se posèrent sur le brasier qui les séparaient.
- Comment se fait-il que personne ne surveille le feu et qu'il puisse devenir aussi dangereux ?
Elle imaginait alors à quel point les flammes pouvaient devenir immense pour que cela nécessite l'intervention d'hommes courageux comme Jack. Car oui, pour affronter le feu, il en fallait du courage, Kaya le savait. Elle avait entendu parler d'un incendie qui avait ravagé une hutte entière, blessant gravement un homme et tuant son fils. Aujourd'hui il le rescapé était un vieillard à la peau rongée par ce souvenir tragique. Kaya se surprit à s'approcher de son interlocuteur pour scruter sa peau, cherchant des marques liées au feu, quand soudain il lui demanda ce qu'elle faisait pour sa tribu.
- Je veille à la sécurité de Phénix. Je suis sa garde personnelle, déclara-t-elle, non sans fierté.
Kaya avait grandi dans le respect des traditions, l'amour et la fierté de son peuple, c'était un honneur pour elle d'être parvenue à ce poste plutôt convoité, et elle tachait de faire chaque jour ses preuves.
- J'ai entendu dire que dans ton monde, les femmes ne pouvaient pas toujours faire la même chose que les hommes. Est-ce que c'est vrai ? Et si c'est vrai, pourquoi ? Est-ce que tu éteins des feux avec des femmes toi ?
Jack Nash
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Jack se sentait de plus en plus à l’aise en compagnie de Kaya, sa présence lui apportant un réconfort inattendu dans cet environnement hostile. Il y avait quelque chose d’émouvant et de profondément humain dans leur interaction, une connexion qui transcende les frontières culturelles et qui faisait un bien fou au captif, qui l’espace d’un instant, savourait une liberté qu’il savait malgré tout éphémère.
« — Je comprends parfaitement, Kaya. Vivre les expériences soi-même est essentiel. C’est cette même soif de découverte qui m’a poussé à devenir pompier, et je vois cette même étincelle en toi. Dans mon monde, il y a un proverbe : “Voir, c’est croire”. Tu ne cherches pas simplement à entendre parler de mon monde, tu veux le découvrir de tes propres yeux, le sentir, le vivre, n’est-ce pas ? »
En disant cela, Jack sentit une vague de nostalgie l’envahir. Il se remémorait ses jours en tant que pompier, une vie si différente de celle qu’il menait à présent. C’était cette même soif d’aventure et de connaissance qui l’avait guidé ici, et qui, maintenant, le connectait à Kaya de manière si inattendue.
Il se pencha en avant, ses mains absorbant la chaleur du feu. Ses yeux, reflétant les flammes, étaient empreints d’une profondeur qui révélait ses pensées. « — En ce qui concerne les incendies, ils peuvent devenir incontrôlables pour de nombreuses raisons. C’est parfois la négligence humaine, parfois la nature elle-même. Mais peu importe la cause, notre rôle en tant que pompiers est de lutter contre ces flammes, de protéger les gens et leur habitat quelquefois au péril de notre vie. »
Alors qu’il parlait, Kaya l’observa avec une intensité croissante. Sa curiosité était palpable, comme si elle tentait de déchiffrer chaque parcelle de son histoire à travers sa peau. « — J’ai quelques cicatrices, mais pas de brûlures graves » répondit-il, un sourire légèrement mélancolique sur les lèvres, avant de s’enquérir du rôle de Kaya au sein de sa tribu.
La fierté avec laquelle elle parlait de son rôle de garde personnelle de Phénix était évidente. Jack ressentait un respect croissant pour elle, non seulement pour son statut, mais aussi pour son caractère. Il s’efforçait de masquer son hostilité envers la situation dans laquelle il se trouvait, désireux de maintenir la complicité naissante entre eux.
« — C’est impressionnant que tu sois la garde personnelle de Phénix. Cela montre que ton peuple valorise ta force et ton courage, indépendamment de ton genre. Dans mon monde, nous apprenons également à reconnaître et à respecter ces qualités, peu importe qui les possède. Mais nous sommes encore en phase de progrès. »
Lorsque Kaya l’interrogea sur la place des femmes dans son monde, Jack prit un moment pour choisir ses mots avec soin. « — C’est un sujet complexe. Historiquement, les femmes et les hommes n’ont pas toujours eu les mêmes opportunités. Les changements sont lents, mais ils s’opèrent. Les rôles traditionnels sont remis en question et les stéréotypes de genre s’estompent. Par exemple, j’ai combattu des incendies aux côtés de femmes courageuses et compétentes, bien que leur nombre soit encore trop peu élevé à mon goût. »
Il se perdit un instant dans le regard de Kaya, comme s’il la voyait pour la première fois. Il y avait chez elle une combinaison unique de charisme, de beauté, et d’une force intérieure qui l’impressionnait de plus en plus. Un silence s’installa, rompu uniquement par le crépitement des flammes, offrant un moment de connexion plus profonde.
« — Tu as un esprit avide de savoir, et c’est une qualité précieuse. “Le savoir est le pouvoir”, dit-on dans mon monde. » Il s’installa confortablement, prêt à partager davantage sur son monde, mais aussi désireux d’en apprendre plus sur celui de Kaya. « — Parle-moi de Phénix. Comment est-ce d’être sa garde personnelle ? Quelles sont les traditions et les valeurs qui guident ta tribu ? » demanda-t-il, véritablement intéressé par son histoire et ses expériences.
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Kaya était contente d'avoir suivi son instinct et avoir libéré au moins pour ce soir ce Skaïkru. Jack n'était pas dangereux ni méchant, loin d'être un barbare comme d'autres Muakrus pouvaient le penser. La discussion était extrêmement intéressante du point de vue de la native, elle engrangeait avec plaisir les informations que daignait lui donner son interlocuteur. Elle ne put qu'acquiescer aux dites de ce dernier.
- Voir c'est croire, répéta-t-elle. Oui, c'est vrai. Et je veux voir ton monde moi-même, je veux vérifier si ce qu'on dit est vrai, je veux apprendre ta culture. Mais je voudrais aussi te dire que croire, ce n'est pas toujours voir. Nous ne pouvons pas voir Mùa personnellement.
C'était le nom de leur déesse. Kaya, comme tous les membres de son peuple, croyaient en son existence et son rôle protecteur de leur île dont elle était la mère.
Elle écouta Jack parler de son métier de guerrier du feu, de ses partenaires qui étaient aussi des femmes. Alors ce qu'on avait dit à Kaya n'était pas tout-à-fait juste. Les femmes faisaient les mêmes choses que les hommes dans le peuple de Jack aussi. Mais finalement il expliqua qu'ils etaoe't en phase de progrès. Kaya hocha lentement la tête, essayant de comprendre chacun des mots prononcés par le Skaïkru.
La conversation avança, alimentée de part et d'autres quand soudain Jack posa des questions sur Phénix. Kaya se redressa, le regardant avec une pointe de suspicion. Pourquoi voulait-il savoir tout cela ? S'il voulait connaître Phénix, était-ce dans un but malveillant ? Essayait-il de la manipuler pour atteindre sa cheffe ? Kaya sentit son cœur se serrer.
- Je... Je ne veux pas te parler de Phénix. Sa sécurité est primordiale et je ne veux pas la risquer. Elle te dira ce qu'elle veut que tu saches. Pourquoi tu demandes ?
La Native ne voulait pas croire que Jack était dangereux mais elle restait méfiante malgré tout. Son rôle lui tenait à cœur et elle ne voulait pas trahir la confiance de sa cheffe.
- On parle d'autre chose s'il te plaît.
Jack Nash
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Il l’observait dans cette semi-obscurité. Les flammes se reflétant sur son visage lui conféraient une douceur encore plus saisissante. Elle était jolie, magnifique même, et ce feu, censé les réchauffer tous les deux, ne faisait qu’accroître cette beauté presque surnaturelle qui la rendait hypnotique. D’ailleurs, l’espace d’un instant, notre cher pompier se perdit dans ses mots et ses pensées, peut-être aussi à cause de l’atmosphère qui favorisait ce relâchement.
Puis, il se reprit et acquiesça, son regard devenant contemplatif face à ce lieu parsemé de mille et une étoiles. « — Tu as raison. Il y a une force dans la foi qui transcende ce que nos yeux peuvent percevoir. Dans mon monde, de nombreuses personnes croient en des forces, des entités ou des principes invisibles. Cela leur donne force et espoir, surtout dans les moments difficiles. » Il marqua une courte pause, ses yeux fixant les flammes dansantes avant de revenir sur Kaya, reflétant une lumière douce et une chaleur empathique.
« — La curiosité que tu éprouves pour mon monde, je la partage pour le tien. » Cette curiosité le poussa à se montrer un peu plus inquisiteur sur Phénix et sur le rôle protecteur joué par la belle Kaya. Cependant, la réponse de Kaya permit à Jack de percevoir presque instantanément une montée de méfiance. Sa voix tremblait et son corps avait émis un léger mouvement de recul, imperceptible pour le commun des mortels, mais pas pour le pompier qui l’observait en détail. Légèrement ébranlé, il réalisa que sa curiosité pouvait être perçue comme une intrusion, voire une menace, dans ce monde où la confiance était un bien précieux et rare. Afin de ne pas nuire à leur entente, Jack s’empressa de clarifier ses intentions, les mains ouvertes en signe de paix et son regard cherchant celui de la guerrière pour y refléter sa sincérité.
« — Kaya, je comprends ta réaction et ta méfiance. Excuse-moi si mes questions t’ont semblé inappropriées. Je veux que tu saches que mon intention n’était pas de te mettre mal à l’aise. Étant loin de chez moi, je cherche à comprendre ce nouveau monde. » Il marqua une pause, choisissant ses mots avec soin pour éviter tout malentendu. Pour une raison qu’il ignorait, il lui semblait essentiel de maintenir cette fragile connexion entre eux, qu’il ne souhaitait pas voir se briser à cause d’un simple malentendu.
« — Parfois, je l’avoue, ma curiosité peut sembler excessive. Mais sache que je respecte le secret et la sécurité entourant Phénix. Je ne chercherai pas à en savoir plus, sois-en rassurée. » Puis, sentant qu’il était sur un terrain délicat, il proposa de changer de sujet si tel était le désir de sa remarquable interlocutrice.
« — Kaya, parlons de toi, alors. Quelles sont tes passions ? Quels sont tes rêves et espoirs pour toi et ton peuple ? Je souhaite seulement partager et apprendre, sans arrière-pensée. »
Jack espérait que cette proposition de passer à un sujet plus personnel et moins sensible montrerait son respect pour les limites de Kaya et renforcerait la confiance entre eux.
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• Loisirs et passions : Le combat, observer la nature
Jack employait beaucoup de mots quand il parlait, il semblait que la langue des étrangers était plus riche en vocabulaire, mais au sein des phrase, Kaya comprenait le sens des expressions et vocables, même si parfois il lui fallait un peu plus de temps pour répondre. Le Skaïkru paraissait ouvert d'esprit, suffisamment pour comprendre que le peuple de Kaya n'avait ni les mêmes croyances, ni les mêmes coutumes que les siennes, et malgré tout il respectait cela. La brunette appréciait ceci chez Jack, et c'était ce qui lui faisait penser qu'elle pouvait lui accorder sa confiance. Pour une raison inconnue, elle se sentait plus proche de lui que de certains membres de sa propre communauté. Lui aussi semblait avide de comprendre comment fonctionnait l'autre peuple.
Néanmoins, une question de trop figea la guerrière. Malgré sa soif de connaissance du monde extérieur, Kaya n'en oubliait pas sa mission première qui était la protection de sa cheffe. Moïra passait avant tout. Les paroles de Jack avaient raidi la jeune femme qui s'était immédiatement fermée comme une huître, ne voulant pas révéler des informations qui risqueraient la vie de Phénix. Sans que Jack directement soit le commanditaire d'une attaque, il pourrait, sans le faire exprès, dévoiler à ses semblables des détails qui s'avéreraient dangereux pour la sécurité de Phénix. Jack sembla comprendre les raisons de sa réaction et n'insista pas, ce que Kaya apprécia. Elle hocha la tête aux dernières paroles de Jack et planta de nouveau son regard dans le sien, les flammes dansant dans ses iris.
- J'aime être dans la nature, auprès des animaux. Observer, écouter. Apprendre. On apprend beaucoup en étudiant la nature, tu sais. Les miens me trouvent bizarre parce que je ne mange pas les autres animaux. Je préfère les regarder vivre. C'est ce que je fais pendant mon temps libre, j'aime marcher, courir sous les arbres, grimper dedans et observer. Ou venir ici, sur la falaise, et regarder l'océan. Parfois j'aimerais être un poisson et me faufiler entre les eaux. Mais... je n'ai jamais appris à nager, parce que moi, je dois savoir me battre. Tu sais nager toi ?
Elle tourna la tête vers cet horizon qui la faisait tant rêver.
- Ce que j'aimerais, c'est voir les autres peuples. Avec l'arrivée des tiens, et avant ça les autres, nous avons compris qu'il y avait d'autres peuples. Je voudrais voir où ils vivent, comment ils vivent.
Sans quitter le sombre horizon des yeux, elle reprit la parole.
- Et toi, Jack ? Même question, tes passions, tes rêves ?
Jack Nash
• Mutli-comptes : Ben Levy
• Selfie :
• Age personnage : 40 ans
• Orientation sexuelle : Hétéro
• Situation matrimoniale : a priori en couple
• Profession avant le crash : Pompier à Chicago
• Loisirs et passions : Très habile de ses mains, Jack adore bricoler et entretenir sa moto ainsi que les quelques vieilles voitures de collection que possède son père.
Même s’il semblait avare de paroles, Jack écoutait Kaya avec attention. Il était captivé par ses paroles et par la sincérité qui les animait. Il avait notamment remarqué la passion qui illuminait son regard lorsqu’il était question de l’amour véritable qu’elle portait à sa terre et à la nature en général. Il était aussi intrigué par sa curiosité pour le monde qui s’étendait au-delà des frontières de cette île. De toute évidence, la jeune femme n’était pas fermée à l’interaction, contrairement à la plupart des habitants de l’île, et étrangement, Jack s’imaginait ; si d’aventure il était un jour sauvé, lui faire découvrir à son tour tout son monde et ainsi nourrir cette connexion naissante entre eux. Cependant, la perspective de ne pas être retrouvé n’était pas si effrayante, du moins, elle l’était moins que lors des premiers jours passés sur l’île. Peut-être même pouvait-on espérer un apaisement avec ce peuple, si chacun consentait à respecter l’autre malgré le drame que venaient de vivre les naufragés. Et en posant son regard sur Kaya, Jack sentit qu’il n’était peut-être pas naïf d’espérer des jours meilleurs entre leurs deux peuples. Si eux y arrivaient, pourquoi pas les autres ?
Malheureusement pour lui, sa curiosité grandissante mit un frein à l’ambiance agréable, et tout à coup, malgré le feu qui leur faisait face, le pompier sentit comme un froid léger lui caresser l’échine. Mais peut-être était-ce finalement la gêne qui mettait à mal son confort et son envie impérieuse d’assouvir sa curiosité concernant celle qui se faisait appeler « Phénix. »
Jack se sentait confus et bien décidé à se rattraper, car il était incapable de sentir le fossé se creuser entre lui et la belle Kaya. Oui, il fallait bien l’admettre, la jeune femme, sous ses airs de guerrière, était agréable à regarder. Grande, brune, le teint légèrement hâlé et le regard sombre, rien chez elle ne pouvait être repoussant. Se doutait-elle de son pouvoir de séduction ? Avait-elle pléthore de prétendants ? Jack se surprit à se poser toutes ces questions, lui qui était presque fiancé au moment de son départ. D’ailleurs, se sentant coupable, il se sentit obligé de penser à celle pour qui il avait décidé de tout quitter. La connaissant, elle devait être anéantie, entourée de son cercle d’amis pour la soutenir. Car c’était une personne sensible, une de celles qui ne peuvent être seules dans l’adversité et qui se relèvent en étant soutenues. Mais peut-être avait-elle tourné la page. Après tout, cela faisait des mois, une année, que le crash avait eu lieu. La perspective de trouver des survivants était moindre, voire nulle à présent pour le commun des mortels. Cette pensée ébranla légèrement Jack, qui s’efforça de ne rien laisser paraître et tenta donc de se raccrocher à la conversation en cours.
« — Je vois, » commença-t-il en posant un regard compréhensif sur elle tandis qu’elle continuait d’observer l’horizon avec intérêt. « — En somme, on pourrait presque croire que tu es du genre pacifique. Cela aurait pu me paraître ironique, si je ne m’étais fié qu’à ma première impression. Ne le prends pas mal, mais je dois avouer qu’au vu de la façon dont nous avons été traités, j’ai eu du mal à imaginer qu’il soit possible que vous soyez pacifistes. C’est la preuve que l’on peut se tromper et qu’il ne faut jamais se fier à sa première impression, n’est-ce pas ? »
À son tour, il porta son regard sur l’horizon, qu’il trouva soudain si vaste qu’il aurait pu en avoir le vertige. Il n’y avait rien à l’horizon, si ce n’était l’océan baigné dans la lumière déclinante du soleil.
« — Je pourrais t’apprendre… » finit-il par lâcher Jack sans décoller son regard de l’océan. « — Et je pense que l’on peut savoir se battre et nager. » Il posa alors son regard sur la belle brune, le regard brillant et un léger sourire laissant paraître sur le visage du pompier une inspiration qu’il était impossible de cacher. « — J’ai une idée, tu m’apprends quelques trucs de combat pour que je puisse au moins me défendre, et moi je t’apprends à nager. C’est un marché équitable, qu’en dis-tu ? » Pour lui en tout cas, la proposition l’était. Mais il redoutait malgré tout la réaction de la jeune guerrière, qui pourrait supposer qu’il veuille apprendre à se défendre pour mieux attaquer son peuple. Une pensée qui incita Jack à continuer à faire preuve de sincérité et à ne rien cacher de ses intentions et de sa personne.
« — Eh bien, je pourrais te dire que le sport occupe une place importante dans ma vie. Quand j’étais plus jeune, je voulais en faire mon métier, devenir un athlète professionnel, mais un accident au genou a brisé ce rêve. J’ai donc dû me fabriquer d’autres rêves. Mais je n’ai jamais laissé les choses négatives, aussi graves soient-elles, entamer ma détermination. Pour ce qui est du domaine des passions, j’en ai plein, comme toi, mais différentes. J’aime conduire. » Il fixa aussitôt le ciel. « — Mon père est pilote d’avion et comme je voulais tout faire de la même manière que lui quand j’étais enfant, une fois adulte, j’ai suivi des cours pour piloter. Je sais aussi conduire tout un tas de véhicules, comme une moto. C’est un moyen de transport mécanisé à deux roues. Il y a aussi la voiture, qui elle possède quatre roues. Et j’aime aussi réparer tous ces véhicules lorsqu’ils sont défaillants. Je suis, pour dire vrai, très habile de mes mains, on appelle ça de la mécanique. Je pourrais en parler des heures, tellement ça me passionne. » Il se tut un instant, histoire de laisser un peu de place à Kaya pour ne pas trop monopoliser la parole.
« — Nous avons un point commun en tout cas, celui d’aimer apprendre de nouvelles choses. C’est certainement la meilleure des solutions pour se forger sa propre opinion. » Puis il s’allongea en croisant ses bras derrière sa tête, la meilleure des positions pour observer le ciel et parler de rêves, si tant est que Jack en ait encore.
« — Avant le crash, je voyageais pour retrouver la femme dont j’étais amoureux. Elle vivait loin de chez moi et pour être avec elle, j’ai donc décidé de la retrouver. Je devais rencontrer sa famille, découvrir sa vie. Je m’étais imaginé que cela sonnerait comme un rêve de bonheur. Mais avec du recul et avec un crash en plus, je me demande si c’était vraiment ce que je voulais, tout quitter par amour. C’est triste quand même de se dire qu’au final, on n’a aucun rêve, » lâcha-t-il finalement, un brin mélancolique.
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“If the savage one is me How can there be so much that you don't know? You don't know —”
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• Age personnage : 35 ans
• Orientation sexuelle : hétéro a priori
• Situation matrimoniale : Célibataire
• Loisirs et passions : Le combat, observer la nature
C'était la première fois que Kaya s'ouvrait autant. À vrai dire, c'était la première fois qu'on lui demandait réellement ce qui la passionnait. Et le plus étonnant dans tout cela, c'était que l'interlocuteur n'avait pas l'air de trouver ses choix bizarres ou encore de les juger. Jamais la Mùakru n'aurait pensé qu'un Skaïkru aurait été une oreille plus attentive que compréhensive que l'un des siens. Il fit remarquer que son peuple n'était pas pacifique au vu des traitements qui étaient infligés aux prisonniers. Kaya détourna le regard un instant.
- On doit se protéger nous aussi. Ton peuple est un danger pour nous. Vous avez des choses dangereuse contre lesquelles ont ne peut pas se défendre. On en a récupéré un peu, mais ce n'est pas suffisant pour riposter contre vous si vous nous attaquez. Phénix préfère être prudente et la plupart pense comme elle. Tu comprends ? Moi, j'ai jamais aimé qu'on fasse du mal aux autres. Mais c'est pas moi qui commande.
Il proposa un échange de bon procédé, et aussitôt le regard de la belle brune s'illumina alors qu'il se posait sur Jack.
- Tu m'apprendrais à nager ? demanda-t-elle d'un ton enjoué.
Mais il fallait qu'elle lui apprenne à se défendre. Elle n'avait jamais réellement enseigné le combat, mais elle pouvait bien essayer. De toute façon, avant d'atteindre un niveau qui pourrait représenter un danger, il lui faudrait des années.
- J'accepte. On peut commencer ce soir si tu veux. Ou demain.
Puis, elle l'écouta expliquer ce qu'il aimait faire. Elle ne comprenait pas tout. Être un athlète, par exemple, était un mot encore inconnu pour elle, mais dans le contexte de la phrase, elle comprit qu'il s'agissait sûrement de quelque chose de physique qu'il n'avait pas pu réaliser à cause d'une blessure.
- Mais tu as quand même pu faire pompier pour combattre le feu. Ça veut dire que tu n'es pas infirme, commenta-t-elle peut-être un peu naïvement.
La mécanique... Les véhicules... Toutes ces choses qui semblaient si normales pour ceux comme Jack venant de l'autre côté de l'océan, Kaya rêvait de les découvrir. Mais le pourrait-elle un jour ? Elle en venait même à se dire qu'elle devrait fabriquer un bateau pour les Skaïkrus pour qu'ils rentrent chez eux et l'emmènent avec elle. Mais si une telle chose arrivait, cela voudrait dire qu'ils auraient la localisation de l'île de Mùa, et alors les Mùakrus seraient en danger. Les rêves ne devaient pas être égoïstes, c'était ainsi que Kaya pensait.
- J'aimerais beaucoup te voir faire ta mécanique. Cette activité a l'air intéressante si elle te plaît autant.
La guerrière sourit en l'entendant dire qu'ils avaient un point commun. Elle le pensait aussi et bien que cela la surprenne, elle s'en trouvait plutôt contente. Sa curiosité à l'égard de cet homme et son peuple pourrait ainsi s'en trouver assouvie ou du moins partiellement.
Puis, Jack expliqua quel était le but de son voyage, ce voyage qui avait mal tourné et l'avait amené sur l'île contre son gré. Kaya se sentit peinée pour lui, mais pleine de questions aussi.
- Je ne comprends pas bien Jack. Tu aimes une femme qui n'est pas auprès de toi ? Tu ne l'avais jamais vue ? Ni sa famille ? Comment est-ce possible ?
Elle ne voulait pas le forcer à parler de choses qui pourraient lui faire de la peine, mais cela semblait si étrange pour elle. Elle s'était approchée, alors qu'il était allongé sur le dos, de telle sorte que, assise sur le côté la tête penchée vers lui, leurs visages pouvaient se faire face.
- Des rêves, tu vas en avoir de nouveaux, tu verras. Les rêves ne s'arrêtent jamais, si un se réalise ou s'évanouit, un autre fera son apparition, déclara-t-elle avec optimisme.
Le feu dans son dos crépitait et apportait une douce chaleur dans la nuit.
- Jack, comment tu savais que tu étais amoureux d'elle ?
Jack Nash
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• Profession avant le crash : Pompier à Chicago
• Loisirs et passions : Très habile de ses mains, Jack adore bricoler et entretenir sa moto ainsi que les quelques vieilles voitures de collection que possède son père.
Cela faisait bien longtemps que Jack Nash n’avait pas eu de véritable conversation en dehors des murs de sa cellule. D’ordinaire, il devait se contenter de quelques mots, au mieux, lorsque son voisin de cellule consentait à se montrer bavard. Ce constat le fit sourire. C’était un plaisir simple, mais un plaisir quand même. De plus, la compagnie de Kaya n’était pas désagréable, il ne fallait donc pas bouder son plaisir. Mais bien au-delà du fait d’être sociable, le pompier tenait à faire savoir à quel point il était décidé à ne pas être une menace pour le peuple de Kaya.
« — Je comprends qu’elle veuille protéger son peuple. Mais j’aimerais que tu comprennes que moi, je n’ai pas l’intention d’attaquer. » Il chercha à ancrer son regard dans le sien pour bien lui faire comprendre à quel point il était sincère. « — Je ne suis pas quelqu’un d’hostile par nature. N’oublie pas que mon métier consiste à sauver des vies, en plus de devoir lutter contre le feu. » Et il n’en était pas peu fier de ce métier, qui ici, sur cette île perdue on ne sait où, s’effectuait différemment.
Puis la conversation prit une tournure bien plus positive, car Jack avait proposé à Kaya de lui apprendre à nager, en échange de quelques leçons de la guerrière pour qu’il apprenne au moins quelques rudiments de combat, pour pouvoir se défendre un minimum.
Instantanément, le regard noisette de la charmante guerrière s’illumina, laissant transparaître une joie presque enfantine. De toute évidence, elle avait vraiment envie d’apprendre à nager.
« — Bien sûr que je peux t’apprendre à nager. Ça me ferait même plaisir, » surenchérit-il, avant que la jeune femme n’accepte et ne lui propose de commencer le plus rapidement possible.
« — Ce soir, ça risque d’être compliqué en termes de luminosité. Mais j’imagine que nous n’avons pas beaucoup d’autres choix, vu qu’en plein jour on risquerait de me voir. Et j’imagine que tes camarades ne seront pas ravis de voir un prisonnier barboter dans l’eau en ta compagnie. » Il se tut l’espace d’un instant pour réfléchir et tâcher d’apporter une solution au problème. « — Peut-être que l’on pourrait attendre une pleine lune. La luminosité de l’astre pourrait nous permettre d’y voir plus clair, même de nuit. Qu’en dis-tu ? » Il chercha son accord avant de reprendre l’échange là où il l’avait laissé en suspens.
Parler avec Kaya, malgré la différence de culture, semblait si simple que cela en devenait déconcertant. La parole était fluide pour Jack, le bon copain, le type sociable par excellence. Et quelque part, cela lui faisait plaisir de sociabiliser avec des personnes autres que les victimes du crash.
Il se risqua donc à répondre à quelques questions, mais plus encore, à parler de lui et de ce qu’il aimait faire avant tout ce joyeux bazar. La nostalgie l’assaillait à plusieurs reprises, mais pas assez pour mettre à mal l’échange et l’empêcher de continuer à s’ouvrir un peu plus à la demoiselle à ses côtés. D’ailleurs, il ne put s’empêcher de réprimer un léger rire lorsque, naïvement, elle lui fit savoir qu’il n’était pas infirme puisqu’il avait réussi à devenir pompier.
« — Bien vu. Je ne suis pas infirme. Être pompier est en effet un métier qui requiert d’avoir une bonne condition physique. On va donc dire que finalement je ne m’en suis pas si mal tiré que ça. » Il avait le regard brillant, comme à chaque fois qu’il évoquait son métier ou une passion. Jack était indubitablement le genre de gars qui vivait à fond ses passions ; un trait de caractère qui ne s’épanouissait pas ici cependant. Cette pensée amoindrit presque aussitôt le doux sourire de Jack.
« — J’aimerais moi aussi pouvoir bricoler une voiture ou même une moto. Mais on ne peut pas dire que ça pousse dans les arbres par ici. » Il affichait une légère moue, celle qui laisse entendre qu’il faut faire avec. La conversation reprit, sans que Jack s’offusque du caractère intime de certaines questions posées par Kaya ; pire, il se risqua à développer quelques réponses au risque de laisser la nostalgie l’assaillir plus intensément cette fois.
« — En fait, nous ne vivions pas dans la même ville. Elle voyage beaucoup et un jour, elle s’est retrouvée dans ma ville et nous nous sommes rencontrés. Puis les choses se sont faites progressivement. Tu sais, nous vivons différemment, nos coutumes ne sont pas les mêmes que les vôtres. Notre monde est bien plus vaste, tu comprends ? Et l’on ne rencontre pas les parents de notre petite amie dès la première rencontre. Cela se fait en général lorsque la relation devient sérieuse. Et c’est ce qui était en train de se passer pour nous. » Il serra la mâchoire, peiné de sentir la douleur émotionnelle du manque l’étreindre. Il revoyait son visage, tâchait de se souvenir du sourire de cette femme qu’il aimait. Allait-il la retrouver un jour ?
Allongé sur le dos, il fixait intensément le ciel, comme si à travers les étoiles, il pouvait encore trouver un semblant de réponse. Mais rien ne venait à lui, si ce n’est de la peine et tout un florilège de sentiments désagréables.
« — C’est difficile d’avoir des rêves lorsque nous n’avons aucune certitude sur l’avenir. » Il poussa un léger soupir suite à cette réplique, qui finalement en disait long sur son état d’esprit. Et alors qu’il se perdait à nouveau dans ses pensées, Kaya posa une question, simple en apparence, mais qui éveilla en Jack une réaction étrange.
« — Eh bien, je… » Il tâcha de se remémorer les signes avant-coureurs, ou au mieux une définition simple qui permettrait à Kaya de comprendre. Mais rien ne venait. La question n’était donc pas si anodine finalement. Il prit alors une profonde inspiration avant de répondre, cherchant les mots justes pour exprimer un sentiment aussi complexe.
« — Au début, je ne le savais pas vraiment. C’est venu petit à petit. Je me suis rendu compte que je pensais à elle tout le temps, que j’avais hâte de la revoir. Quand elle était là, tout semblait plus lumineux, plus facile. Son sourire pouvait changer ma journée. C’était comme si, sans même m’en rendre compte, elle était devenue une partie de moi. Je voulais partager mes joies et mes peines avec elle, la protéger, la rendre heureuse. L’amour, c’est un peu comme une évidence qui se construit jour après jour, jusqu’au moment où tu réalises que ta vie serait incomplète sans cette personne. »
Il marqua une pause, les yeux fixés sur le ciel, avant de continuer.
« — C’est difficile à expliquer avec des mots. C’est une sensation, un mélange de paix et de feu, de sécurité et de passion. »
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Kaya Hiroana
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• Loisirs et passions : Le combat, observer la nature
Jack expliquait à Kaya qu'il n'était pas une menace pour son peuple, et la native le croyait volontiers. En effet, elle voyait bien de par son attitude, la manière posée dont il parlait, sa façon d'être en général, qu'il n'y avait pas une once de malveillance en lui. Néanmoins, elle gardait à l'esprit que c'était les chefs qui prenaient les décisions et que si celui où celle de Jack lui ordonnait d'attaquer les Mùakrus, le pompier n'aurait pas le choix. La grande brune se contenta de hocher la tête.
Elle avait encore tant de questions, et chaque détail que l'étranger fournissait faisait naître de nouvelles interrogations dans l'esprit de cette exploratrice qui s'ignorait. Il était certain qu'ils n'auraient pas assez de cette nuit pour venir à bout de la curiosité de Kaya.
Jack venait d'accepter de lui apprendre à nager en échange de quelques leçons sur la défense. Des choses qui paraissaient faciles pour l'un et nouvelles pour l'autre, et vice versa. Le Skaïkru ne pouvait sans doute pas le voir mais les yeux de Kaya brillaient alors d'une lueur nouvelle. Elle était impatiente de commencer. La réponse de Jack l'amusa.
— Pourquoi faut-il de la lumière pour nager ? C'est dans l'eau non ? Est-ce que la nuit les poissons arrêtent de nager ?
L'un de ses petits rêves était d'ailleurs de voir des poissons vivants dans leur milieu naturel, pouvoir les observer comme elle le faisait avec les animaux de la jungle. Tout ce qu'elle voyait des poissons, c'était quand les pêcheurs revenaient avec eux morts dans des paniers. Cela l'attristait.
Ils évoquèrent ensuite les fonctions de Jack dans son monde et ses passions. Elle comprit qu'il avait souffert de ne pas pouvoir faire son choix premier. La native remarqua aussi qu'il y avait des possibilités bien plus nombreuses que ce qu'elle imaginait, comme des personnes dont la tâche était exclusivement de veiller à ce que le feu ne soit pas un danger par exemple. C'était fascinant pour elle. Elle entendit et vit ensuite pour la première fois le rire de Jack et cela la fit sourire. Il était vrai, et elle le comprenait, qu'avec ce qu'il vivait en ce moment, il n'avait pas forcément l'occasion de rire. Ainsi, peut-être lui avait-elle montré un peu de positif.
— J'imagine que d'où tu viens non plus, ça ne pousse pas dans les arbres, souligna-t-elle.
Puis, elle comprit qu'il rejoignait quelqu'un lors de ce voyage qui eut raison de la plupart des passagers de l'avion. Une personne qu'il aimait. Kaya ne connaissent encore rien de ce genre de sentiments, du moins ceux envers une seule personne et non envers sa famille, elle en était tout aussi curieuse. Elle se risqua donc à quelques questions, ne sachant pas vraiment si ce serait douloureux d'en parler ou au contraire un moment où partager un bon souvenir pouvait réchauffer le cœur. Et pour elle, déjà le fait de pouvoir être proche d'une personne aussi loin qu'il fallait utiliser un avion pour la rejoindre semblait si exotique qu'il lui fallait percer ce mystère. Elle sentit la nostalgie dans la voix de Jack et se demanda s'il souffrait de parler de cette personne qu'il n'avait pas revu depuis des mois, presque une année maintenant. Il lui expliqua ensuite davantage de chose sur le sentiment amoureux, comment l'on se rendait compte qu'on aimait l'autre personne. Cela ressemblait à ce qui unissait ses parents, mais jamais ce genre de ressenti ne lui était arrivé, elle en était sûre. Jack semblait vraiment amer à présent, c'était la perception que Kaya avait, il n'était pas très optimiste quant à l'avenir qu'il ne percevait plus.
— J'ai une idée Jack. Puisque tu sais fabriquer et réparer, tu pourrais construire un bateau pour quitter l'île et retrouver cette femme. Je pourrais t'aider si tu veux, je te dirai quels arbres utiliser. Ça prendra sûrement du temps mais ça peut te donner un objectif et un nouveau rêve peut-être. Et en échange, quand ce sera le moment de partir, tu me laisses venir avec toi.
Cette idée lui paraissait excellente, cela leur permettrait à chacun de réaliser leurs rêves : Jack de retrouver celle qu'il aimait, et Kaya de découvrir le monde. Elle se redressa soudain avant de se mettre debout.
—Mais avant, je dois apprendre à nager. Tu viens ? demanda-t-elle en lui tendant la main pour l'aider à se relever.
En saisissant sa main, il pourrait ainsi sentir avec qu'elle facilité elle le tirerait en arrière. Elle attrapa la torche qu'elle avait allumée pour les guider jusqu'à ce bout de falaise où personne n'allait puis prit une autre branche du foyer encore allumé pour la tendre à Jack pour que lui aussi ait une torche. Elle s'affaire ensuite à éteindre le feu. Seules leurs torches les éclairaient maintenant. D'un signe de tête, la guerrière l'invita à la suivre. Ils empruntèrent un chemin opposé à celui par lequel ils étaient arrivés. La descente jusqu'à la plage mit un peu moins d'une dizaine de minutes. Kaya connaissait très bien les lieux, cela se voyait. Elle planta dans le sable à deux mètres de l'eau là branche en bois dont l'extrémité brûlait toujours.
— Alors, comment on fait ?
Jack Nash
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Jack observa Kaya avec un sourire, touché par son enthousiasme et sa proposition. Pourtant, au fond de lui, il doutait de pouvoir concrétiser cette idée. L’idée de construire un bateau pour quitter l’île et retrouver la femme qu’il aimait semblait être un rêve irréalisable, même pour lui, qui était généralement optimiste. Malgré cela, il voulait croire en cette vision, la laissant résonner en lui comme une lueur d’espoir dans l’obscurité de leur situation. Il choisit de ne rien laisser paraître de ses doutes pour ne pas offenser Kaya, qui semblait y croire fermement.
Avec l’aide de la guerrière, il se leva, sentant à travers la main qu’elle lui tendait une force et une détermination qui émanaient d’elle. Bien qu’impressionné par son physique athlétique et sa maîtrise des combats et des lieux, il ne se sentait pas diminué dans sa propre masculinité. Au contraire, il admirait la force de Kaya, renforçant ainsi son respect pour elle. Après tout, il avait toujours soutenu ses collègues féminines dans son ancienne vie de pompier.
Il prit la torche qu’elle lui tendait, appréciant instantanément sa chaleur sur son visage. Ensemble, ils éteignirent le feu et se dirigèrent vers la plage, Jack suivant les pas assurés de Kaya dans l’obscurité. Malgré les doutes qui persistaient dans son esprit, il ne pouvait s’empêcher de penser à l’idée de construire un bateau avec l’aide de Kaya. Et si, contre toute attente, c’était possible ?
Arrivé au bord de l’eau, le pompier scruta l’obscurité, se demandant comment il allait réussir à enseigner à nager dans de telles conditions. Le noir épais de la nuit enveloppait la plage, rendant difficile la perception des détails. Cependant, l’américain était déterminé à surmonter ce défi.
Il décida d’adopter une approche méthodique. Tout d’abord, il lui montrerait les mouvements de base sur la terre ferme, où la visibilité serait meilleure. Il lui expliquerait en détail chaque geste, veillant à ce qu’elle comprenne parfaitement les étapes à suivre. Jack savait que la clé résidait dans une compréhension solide des fondamentaux.
« — Il est important de ressentir le mouvement dans tout ton corps », expliqua-t-il à Kaya alors qu’ils s’exerçaient. « — Imagine que tu es une feuille flottant sur l’eau, laisse-toi porter par la fluidité du mouvement. »
Il observa attentivement la réaction de la jeune femme, s’assurant qu’elle comprenait bien ses instructions. Ensuite, ils poursuivirent leur séance d’entraînement, laissant les vagues les guider dans leur apprentissage.
Malgré l’obscurité qui les enveloppait, une sensation de liberté émanait de leur échange. Les vagues douces caressaient leurs jambes, les étoiles étincelaient au-dessus d’eux, créant une ambiance presque magique. Chaque mouvement dans l’eau semblait renforcer leur lien, les rapprochant un peu plus.
« — Voilà, comme ça », murmura Jack alors qu’il ajustait la posture de Kaya pour améliorer sa flottabilité. « — Tu vois ? Tu commences à t’habituer au mouvement. »
Il la guida doucement à travers les mouvements, encourageant chaque progrès avec un sourire chaleureux. « — Tu es sur la bonne voie. Continue à te détendre et à laisser l’eau te porter. »
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Kaya Hiroana
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Le marché avait été passé avec Jack, il lui apprendrait à nager et elle lui apprendrait à se défendre. La jeune femme était d'un naturel impatient et impétueux, à l'instant de cette eau dans laquelle elle ne savait pas se mouvoir encore. Rapidement, ils quittèrent la falaise, lieu d'observation nocturne où ils avaient élu domicile, pour gagner la plage en contre-bas. Les torches plantées dans le sable et la lune et ses disciples stellaires offraient une luminosité sommaire mais suffisante pour percevoir les mouvements. Jack expliquait les notions rudimentaires à la guerrière qui écoutait, plus attentive et passionnée que jamais. Les poissons n'avaient pas l'air d'émettre les mêmes gestes, mais leur anatomie était différente. Arriva le temps de mettre ceci en application. Kaya retira ses vêtements qu'elle déposa sur le sable avant d'entrer dans l'eau. En temps normal, elle ne se serait pas immergée plus haut que les genoux, ayant trop peur de sombrer et se noyer. Mais elle se savait en compagnie d'une personne experte, du moins davantage qu'elle. Pour une raison qu'elle ignorait, Kaya faisait confiance à Jack. Elle ressentait une sincérité dans sa voix et ses mots, il ne lui ferait pas de mal, ne la laisserait pas se noyer.
Ils étaient à présent dans l'eau jusqu'aux épaules. La belle brune sentait son coeur se serrer, à la fois de peur et d'excitation. Elle essaya d'exécuter les conseils de son professeur, sentir les mouvements de l'eau, être comme une feuille flottant dessus. Elle essaya de se mettre à l'horizontale mais coula, buvant la tasse au passage. Aussitôt, elle se remit sur ses pieds, toussant pour recracher l'eau salée ingurgitée qui lui brûlait la gorge et les narines.
- Tu es sûr que c'est possible de faire ça ?
Son regard inquiet n'était peut-être pas visible avec le peu de lumière ambiante mais le son de sa voix, légèrement éraillé par l'eau désagréablement avalée manifestait cette inquiétude. Comment un humain pouvait flotter sur l'eau ? Était-ce de la magie ? La déesse avait-elle doté certains d'entre eux de cette capacité ?
- Tu peux me montrer comment tu fais ?
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Voir le monde de ses yeux est mille fois mieux que n'importe quel rêve. Kaya Hiroana;
And if I never held you, I would never have a clue How at last I'd find in you The missing part of me × by lizzou.