Bienvenue sur THE HAVEN, un FORUM RPG DéRIVé de la série LOST LES DISPARUS ET THE 100. Sur le forum nous jouons avec des AVATARS RéELS les doublons sont interdits. AUCUN MINIMUM DE LIGNES N'EST DEMANDé DANS LES RPS, une connexion sur le forum TOUTES LES QUATRES SEMAINES et vous avez 14 JOURS POUR TERMINER VOTRE FICHE DE PRéSENTATION.L'histoire, les rps et les personnages sont la priorités sur TH (nombreuses intrigues et évenements). Le design du forum est optimisé pour mozilla firefox en version sombre.
Depuis janvier 2023 Design V.6
Avis de recherche
✈ RPG DÉRIVÉ LOST - THE 100 Il semblerait qu'il existe une île perdue dans le pacifique dénuée de toute technologie. Tous les aventuriers ayant tenté de la trouver un jour de façon volontaire, ont échoué ou ne sont jamais revenus.Pourtant ce havre existe et est peuplé par des natifs depuis des centaines d'années. Ils sont chez eux et refusent les étrangers. Le calme et la tranquillité semblaient être revenus sur ces terres depuis quelques années. Cela n'a pas toujours été le cas, car bien que cette île soit introuvable et impénétrable, il faut croire que la déesse Mùa s'amuse, telle une sirène, a attirer des inconnus vers ses falaises. Il y'a presqu'un an, un avion s'y est écrasé.Des centaines de survivants ont foulé le sable fin de l'île et se retrouvent aujourd'hui à devoir survivre parmi des autochtones peu accueillants. Un traité de paix semble pourtant avoir été accordé par Phénix, la cheffe des natifs, afin que survivants et indigènes puissent vivre ensemble. Mais sur cette île, il semblerait que rien ne se passe réellement comme prévu.Alors arriverez-vous à survivre, vous aussi ? lire l'ancien contexte
Période de jeu ; JOUR 365 Le climat tropical de l'île permet aux passagers du vol 815 de survivre loin du froid de l'hiver. Les températures oscillent entre 24° et 29°. Les pluies se calment et la chaleur du jour peut-être dure. Le climat reste régulièrement humide mais frais la nuit.
Nouveautés
17.03.24 → nouveau design signé SL-27, reprise du forum par Louise Bennett temporairement
❝ 365ème jour après le crash ❞Trois mois s'étaient écoulés depuis la libération des étrangers qui retrouvèrent leur campement de la plage. Néanmoins et malgré l'accord passé entre Phénix et feue Jenna, des tensions continuaient à perdurer au sein des deux clans, de façon insidieuse. Certains Mùakrus n'appréciaient pas cette présence des Skaïkrus aussi loin, sans réelle surveillance. Ils étaient méfiants et cela se comprenait de par leur Histoire. De leur côté, les survivants de la plage, pour beaucoup, gardaient rancœur sur le traitement infligés aux prisonniers pendant plusieurs semaines, et surtout la mort de Jenna qui avait, depuis le début, toujours été très appréciée. Ainsi, de part et d'autre, l'entente était parfois délicate, même si ce n'était pas la majorité des effectifs qui était réfractaire, dans un camp comme dans l'autre.Et il y avait les phénomènes naturels. L'éruption du volcan avait sérieusement entamé les récoltes des Mùakrus et la famine commençait gentiment à s'installer. Le troc avec les Skaïkrus ne suffisait plus, et les réfractaires à la paix chez les survivants en profitaient un peu (voire trop). Les tensions chez ceux qui s'aventuraient à faire du troc commençaient à devenir de plus en plus palpable, et si jusqu'à présent, Phénix n'était pas réellement au courant, cela finirait bientôt à parvenir jusqu'à ses oreilles.Voilà qu'un nouveau tremblement de terre se fit sentir et de la fumée sortir de nouveau du cratère. Une nouvelle éruption est-elle en marche ?Des alliances pour la survie vont-elles se faire ? Ou au contraire un chacun pour soi va-t-il diviser davantage les clans ? en lire +
Sujet: FB - Petit moment de complicité (Lexy ft Ben) 02.05.23 13:33
Cela faisait déjà plusieurs mois que nous avion atterri, sans mauvais jeu de mot, sur ce caillou isolé et désert. Et forcément je m'étais rapprochée de plusieurs personnes, des personnes attachantes, des personnes surprenantes avec leurs complexes, leurs blessures, leurs paradoxes. Et le paradoxe, c'est qu'au plus je me liait à eux, au plus l'idée de les voir partir en expédition me rendait folle d'inquiétude. Au moins dans cet espace du campement, normalement, rien ne pouvait arriver, jusqu'à preuve du contraire. Mais au delà, dans la forêt ou les montagnes ou encore au delà dans ce que les autres appelaient la zone hostile, tout pouvait arriver.
Dans ces moments je me posais la question si ça n'aurait pas été plus facile de ne pas m'attacher. Mais tout de suite je réalisais toujours que ce serait me renié moi-même et me refuser des attachements sans lesquels je n'aurais jamais tenu jusqu'ici. Ben en faisait partie, bien que ça n'avait pas été facile au début. Mais je ne lui avais pas trop laissé le choix, et au fil du temps nos blessures mutuelles se sont parlées d'elle-même sans même qu'on le réalise. Et il faisait partie de ceux qui comptaient sincèrement. Je savais qu'il était parti en périple et surtout avec qui, et bien que normalement tout devait bien se passer. Le savoir lui comme toute personne avec qui je m'étais attachée dans les contrées de cette ile. Mais cela faisait déjà plusieurs jours qu'il était revenu et nous n'avions pas encore eu le temps de se retrouver à deux.
Je faisais en sorte de penser à autre chose, faisant comme à mon habitude le tour du campement. Vêtue d'une des quelques tenues dont je disposais qui s'était usée au fil des mois, je passais de groupe en groupe, d'abri en abri. Parfois j'avais l'impression de faire autant infirmière que psychologue. Ou en tout cas, c'est ce que d'autres m'avaient déjà dit, et je n'étais pas d'accord. A mes yeux, c'était simplement être humaine, et comme une voix automatique j'entendis la voix hypothétique de Freya disant Non, c'est juste toi
Alors que je souriais à la pensée de ma chérie, je sentis une main se poser sur mon épaule, une main large et épaisse. J'eus un petit sursaut par réflexe, juste le temps de réaliser de qui il s'agissait. Une grande main ferme, mais à son contact emplie d'une certaine douceur pour qui arrivait à gratter au delà des apparences. En me retournant pour lui faire face, je lui dis avec un petit sourire
Je te savais pas du genre discret.
Je l'inspectai du regard machinalement des pieds à la tête d'un regard dubitatif et inquiet vérifiant qu'il n'était pas blessé, réflexe d'infirmière. Et au moment de croiser son regard, il avait ce sourire narquois et je savais bien ce qu'il en pensait. Je ne pus m'empêcher de rougir un peu piégée à n'être que celle que j'avais toujours été, comme une enfant qui venait de se faire attrapée en train de faire une bêtise. Il y avait cette dynamique entre nous, malgré que nous n'étions pas reliée par le sang. Je n'aurais pas pu l'expliquer et pourtant je ne l'avais jamais regretté un seul jour depuis qu'on avait appris à se connaître.
Dernière édition par Lexy Keller le 06.06.23 16:12, édité 1 fois
• selfie : • âge du personnage : 47 ans printemps et toujours consommable • orientation sexuelle : Hétéro • situation matrimoniale : En face d'apprentissage • profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad) • loisirs et passions : Le tir, la moto• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 2298 • triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers • warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre • Messages : 494 • Age irl : 32 • Date d'inscription : 28/01/2023
Sujet: Re: FB - Petit moment de complicité (Lexy ft Ben) 06.05.23 19:24
La nuit précédente, Ben avait cédé à la fatigue et s’était laissé happer par le sommeil. Pourtant, il savait mieux que quiconque que la fatigue n’était pas une alliée précieuse dans cet environnement hostile. Depuis plusieurs jours, il explorait l’île, repoussant chaque fois un peu plus la frontière établie par d’autres aventuriers avant lui. La découverte des ossements avait laissé trop de zones d’ombre, et Ben voulait découvrir ce qui s’était passé sur cette île où ils n’étaient pas les premiers visiteurs. La disparition du jeune Jordan avait ajouté de l’urgence à sa quête, poussant les plus téméraires à jouer les enquêteurs et à s’enfoncer encore plus profondément dans l’exploration. Louise faisait partie de ces aventuriers, mais elle était motivée par le désespoir d’une mère plutôt que par le désir de jouer les enquêteurs.
Les quelques heures passées en compagnie de Louise avaient permis à Ben de mieux la connaître, ce qui était un miracle pour lui, car il avait tendance à éviter les autres naufragés. À l’exception de quelques rares personnes, Ben n’était pas du genre à socialiser. Pourquoi risquer de s’attacher alors qu’il était en danger de mort sur une île déserte ? En de telles circonstances, c’était un luxe qu’il ne pouvait pas se permettre. Toutefois, il y avait quelques exceptions, notamment Lexy, comme mentionné précédemment. Malgré cela, Ben avait essayé de garder ses distances, d’autant plus avec une jeune fille qui avait l’âge que Sarah aurait dû avoir et qui en plus lui rappelait certains comportements de celle-ci. Mais il avait encore trop de fierté pour laisser paraître qu’il tenait à cette gamine, pourtant c’était bien elle qu’il s’apprêtait à retrouver après être revenu d’une exploration imprévue en compagnie de Louise Bennet.
Ben avançait lentement sur la plage, sa carcasse fatiguée attirant l’attention de certains survivants qui le regardaient avec curiosité. D’habitude, il ne se mêlait pas aux autres sitôt dans la journée. Il esquissa un faible « bonjour » du bout des lèvres, mais personne ne lui répondit. Ben n’était pas connu pour être particulièrement poli. Cependant, il continua à avancer, sans buts précis, à part peut-être celui de trouver Lexy pour la saluer.
En quelques minutes, il reconnut la frêle silhouette de la jeune femme, occupée à aller d’abri en abri pour s’assurer que tout le monde allait bien. Ben s’approcha discrètement, sans vouloir attirer l’attention de sa protégée. Pourquoi avait-il été si discret ? Peut-être parce qu’il voulait conserver son image d’ermite insensible aux autres, sans amis ni contacts. Il tendit sa main vers l’épaule de Lexy et la toucha légèrement. La jeune femme sursauta et se retourna pour faire face à Ben.
« — Je suis pourtant quelqu’un de très discret », rectifia-t-il avec un léger sourire narquois. « — Tu ne m’as même pas entendu arriver. » Lexy le regarda avec suspicion, mais ne dit rien. « — Ne t’inquiète pas pour moi, je vais bien. Tu es déjà en train de faire ta tournée ? » ajouta-t-il, cherchant à engager une conversation.
_________________
A good timing
Maybe things things work out when they’re supposed to.Maybe it’s all about timing
Invité
Invité
Sujet: Re: FB - Petit moment de complicité (Lexy ft Ben) 07.06.23 2:13
J'aimais beaucoup la relation que j'avais avec Ben, je ne l'aurais probablement pas avoué mais il était la personne qui se rapprochait le plus d'un semblant de figure paternel. Ce n'était pas vraiment quelque chose que j'avais voulu, juste certains aspects de sa personnalité et à force d'aller le chercher isolé dans son coin qui m'avaient donné un sentiment de ressemblance avec mon père. Il avait fallu du temps, mais mon inquiétude à le voir seul dans son coin avait su créer un petit trou dans cette carapace bien dure. Et le voir au milieu du campement au vu du solitaire qu'il pouvait être me réjouissait énormément. Il avait su me surprendre et il me faisait remarqué que ce n'était peut être pas lui qui était discret. Il avait sûrement raison car ce n'était pas spécialement une de ses qualités, c'était probablement juste moi qui n'avait pas été très attentive occupée dans mon tour d'un abri à l'autre. Je souris en réalisant cela.
J'avoue, sûrement moi qui étais trop absorbée dans mon tour du campement alors. Ce qui ne serait pas surprenant je pense.
Après ça, j'avais eu le réflexe de l'inspecter, sachant qu'il revenait d'une expédition et cela avait le don de m'inquiéter à me ronger les sangs. Ce n'était pas quelque chose qui m'aidait psychologiquement au jour le jour, mais j'étais comme ça et ça faisait longtemps que j'avais arrêté de vouloir changer ça. Quand j'aime quelqu'un, je m'inquiète pour lui ou elle, même quand je ne les aime pas spécialement d'ailleurs. Freya m'avait souvent dit que c'était ce qui la rendait si sûre que je ferais une bonne maman quand on parlait bébé. Il me dit en remarquant mon inquiétude aller bien, j'espérais qu'il ne mentait pas.
Mouais, je vais choisir de te croire. Et oui, il faut bien le faire, et puis j'aime ça, prendre des nouvelles de tout le monde, papoter avec un maximum de camarades.
Pour moi, la proximité sociale était importante. Echanger avec les autres survivants, mot que je n'employais jamais, me permettait de garder un oeil sur tout le monde autant attentive sur le physique que le mental. Et en vrai, c'était ça qui m'aidait à tenir le plus, à ne pas sombrer dans mes inquiétudes et mes peurs qui avaient tendance à me ronger de l'intérieur. Au fil des mois, je sentais à quel point j'avais de plus en plus de mal psychologiquement mais sans le montrer. J'avais bien trop peur de provoquer la chute d'autres camarades si j'exposais cette faiblesse publiquement. Je rebondis sur le premier sujet qui me venait, qui Ben avait il cotoyé pendant l'expédition. J'avais une petite idée derrière la tête.
Et tu en as croisé d'autres pendant ton expédition? Une certaine médecin très gentille et très jolie à tout hasard peut être.
Je savais que Ben n'était pas insensible à Louise, je l'avais remarqué de mes yeux et il pouvait nier tout ce qu'il voulait, il savait que je n'y croirais pas une seule seconde. J'avais prononcé ma deuxième phrase un peu plus bas que le reste pour ne pas non plus l'exposer face aux autres qui nous étaient physiquement plus ou moins proches. Cependant j'avais un petit sourire taquin en lui demandant ça, juste pour lui montrer que je rigolais autant que j'étais réellement intéressée par sa réponse.
• selfie : • âge du personnage : 47 ans printemps et toujours consommable • orientation sexuelle : Hétéro • situation matrimoniale : En face d'apprentissage • profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad) • loisirs et passions : Le tir, la moto• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 2298 • triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers • warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre • Messages : 494 • Age irl : 32 • Date d'inscription : 28/01/2023
Sujet: Re: FB - Petit moment de complicité (Lexy ft Ben) 12.06.23 18:42
Pourtant, malgré son attitude distante, Ben ne pouvait s’empêcher d’admirer Lexy. Elle se démarquait des autres par sa détermination sans faille et son altruisme désintéressé. Chaque fois qu’il la regardait, son cœur se remplissait d’amour mêlé de tristesse, car Lexy lui rappelait sa fille bien-aimée, Sarah. Elle était pour lui comme un écho du passé, une lueur d’espoir qui ranimait la mémoire de sa fille perdue.
Il était touché par la façon dont Lexy interagissait avec les autres survivants. Ses yeux pétillants, semblables à ceux de Sarah, semblaient porter en eux une sagesse au-delà de son jeune âge. Sa voix douce réconfortait les âmes meurtries, faisant écho à l’empreinte laissée par Sarah dans le cœur de Ben. Lexy incarnait cette tendresse et cette bienveillance qu’il avait cru ne jamais pouvoir retrouver, mais par pudeur sûrement, il refusait encore de l’exprimer.
Au fil des jours, Ben observa Lexy avec une attention particulière, cherchant des similitudes entre elle et Sarah. Les gestes délicats de Lexy, sa façon de s’exprimer avec une sagesse mature, évoquaient les souvenirs de sa fille adolescente, dont il regrettait chaque instant perdu. Parfois, lorsque Lexy tournait la tête d’une certaine manière ou esquissait un sourire timide, Ben avait l’impression de voir Sarah devant lui, revenue d’entre les morts.
L’ancien agent du Mossad était conscient que son attitude solitaire pouvait être perçue comme un défi à l’autorité, mais pour lui, il s’agissait plutôt de préserver sa liberté et son indépendance. Ses yeux perçants, d’un bleu profond, reflétaient une détermination farouche. Ses épaules larges et sa démarche assurée témoignaient de sa force intérieure. Il n’avait pas l’intention de créer des conflits ou de semer la discorde, mais il voulait préserver sa propre autonomie dans un environnement où les leaders étaient inévitables.
Cependant, il était également conscient de la valeur d’une communauté unie, d’un groupe qui s’entraide et se soutient mutuellement. Il avait pris conscience de cela notamment grâce à ses quelques heures passées avec Louise, une mère désespérée par la disparition de son fils Jordan. Louise avait entrepris sa propre expédition avant que Ben ne décide de se joindre à elle. En observant Lexy et son approche bienveillante envers les autres, Ben commençait à réaliser qu’il pouvait peut-être trouver sa place au sein de cette communauté sans pour autant renoncer à sa nature indépendante.
« — Tu as toujours été très attentive aux besoins des autres, » lâcha-t-il d’une voix chaleureuse empreinte de tendresse, tandis que Lexy le scrutait du regard, établissant ce qui semblait un premier diagnostic de son état après l’expédition. Son cœur de père se serrait en la voyant ainsi préoccupée. Lexy ne pouvait pas savoir à quel point elle réveillait en lui des souvenirs douloureux, tout comme elle ignorait à quel point elle était précieuse pour le solitaire.
« — Je t’assure que je vais bien, » répéta-t-il avec conviction, espérant dissiper toute inquiétude qui pourrait se lire sur le visage juvénile de Lexy. « — Tu peux me croire, je vais bien, » ajouta-t-il d’un ton rassurant, cherchant à renforcer sa confiance en ses paroles. Ben savait que la jeune femme avait toujours été préoccupée par le bien-être des autres, et il ne voulait pas qu’elle s’inquiète pour lui. Il avait développé une certaine habileté à dissimuler ses émotions et à afficher un visage impassible, masquant ainsi les tourments intérieurs qu’il gardait pour lui. Le regard de Ben se posa doucement sur Lexy, cherchant à établir un contact visuel sincère. Son regard azuré pénétrait les profondeurs de l’âme de Lexy, transmettant sa détermination à maintenir une façade solide. Il espérait que la force de sa volonté se refléterait dans son regard, faisant taire les doutes et les inquiétudes de Lexy.
Il fut ensuite question de la tournée entamée en amont par la jeune femme, qui, contrairement à Ben, avait besoin de socialisation et plus encore, de se rendre utile et de discuter avec ceux qui pourraient en faire la demande. L’ancien militaire hocha la tête avec une fierté discrète. Il connaissait bien la nature généreuse de Lexy, son besoin de socialisation et son désir de rendre service. Il admirait sa détermination à se rendre utile et à apporter du réconfort à ceux qui étaient dans le besoin. « — C’est tout toi ça, » dit-il avec un mélange de fierté et d’humilité. Il était loin de se douter que ce sujet, vite expédié, allait en entraîner un autre dont cette fois, il était le sujet.
« — Croisé d’autres personnes ? » commença-t-il en feignant l’ignorance, avant que la jeune demoiselle ne renchérisse en lui faisant savoir, par sa question suivante, qu’elle était en fait au courant de la présence d’une autre personne à ses côtés lors de sa récente expédition. Et quelle expédition ! Tout un tas d’images, torrides pour la plupart, lui revinrent en mémoire presque aussitôt. « — Louise n’est pas médecin, » ne put-il s’empêcher de rectifier, trahissant presque instantanément l’identité de son binôme d’un jour. Il leva les yeux en l’air et poussa un léger soupir. Comment avait-il pu être aussi distrait ?
« — Ok, tu as gagné. Louise Bennett était avec moi. Je ne pouvais pas la laisser partir tout seule à la recherche de son fils. Elle est au moins aussi utile que toi sur le camp. Alors, je me suis dit qu’il ne fallait pas la laisser partir toute seule. »
_________________
A good timing
Maybe things things work out when they’re supposed to.Maybe it’s all about timing
Invité
Invité
Sujet: Re: FB - Petit moment de complicité (Lexy ft Ben) 09.07.23 1:33
De manière générale, je n'aimais pas toutes les mauvaises rumeurs qui pouvaient naître dans le campement et j'essayais au minimum de ne pas y participer et au mieux d'encourager à ne pas rentrer dans ce genre de jeu qui ne pouvait que nous diviser. Je voyais bien que c'était plus fort qu'eux pour certains, la tension existante poussait à faire ressortir ce genre de choses, une réponse inadaptée à un contexte difficile et angoissant. Mais celles concernant Ben me touchait de plus en plus au fil que j'avais appris à le connaître et j'étais devenu une personne à qui beaucoup savaient désormais que je n'aimais pas qu'on juge sa manière de rester plus isolé, à la stupeur de beaucoup en se rendant compte de la certaine affection que j'avais pour lui. Elle était purement amical, et secrètement presque paternel, d'autres y voyaient mon aptitude à bien m'entendre et me sentir concernée par toutes les personnes du campement et ils n'avaient pas tort sans avoir complètement raison non plus.
Il m'avait rejoint pendant mon tour rituel du campement, mon rituel qui rythmait le plus mes journées et dont j'étais presque devenue dépendante tellement il m'apportait de chaleur humaine et de proximité qui m'aidait à tenir le coup dans nos conditions de vie. Sa remarque était simple et vraie mais elle sut me faire légèrement rougir car il avait la manière de le dire en ne laissant aucune place à la possibilité d'un poli mensonge mais bien une brute vérité. J'ai souvent tendance à ne surtout pas me jeter des fleurs et trouvé mon attitude juste normale et pas vraiment une qualité, et donc ce genre de mots me touchent toujours. Toujours les joues un peu rouges je lui réponds
Merci.....
Je l'avais inspecté avec grande suspicion de peur qu'il me cache une blessure ou douleur. Il n'avait pas l'air d'avoir de signe indiquant que c'était le cas mais je ne savais jamais avec lui mais je décidai de le croire malgré tout, c'était un exercice permanent pour moi d'accepter de ne pas toujours pouvoir aider les gens qui ne voulaient pas l'être. Et son attitude me donnait l'impression qu'il me disait la vérité. Je lui répondis silencieusement par un chaleureux sourire exprimant que je le croyais, pour le moment. Nos regards se croisèrent en ce faisant, un échange sincère et établissant une connexion dans un silence qui était rempli de cette proximité qui nous était propre ne demandant aucun mot pour être exprimée.
On avait ensuite parlé de ma tournée, pour faire la causette, c'était le sujet le plus évident à aborder. Je voyais cette fierté dans son regard alors que je lui parlais et c'était exactement ce genre d'attitude de sa part qui me rappelait mon père, ce père qui avait absolument toujours été présent pour moi, attentionné, fier et soutenant tous mes projets quels qu'il soit. C'était en partie quelque chose que j'avais retrouvé chez Ben et c'était ça qui me touchait le plus chez lui et qui faisait probablement que je sois devenu aussi proche de lui. En quelques mots brefs, il savait nourrir cette fierté de moi-même à laquelle je n'arrivais à répondre avec humilité.
On participe tous et toutes comme on peut à la mesure de nos moyens.
Enfin j'avais attendu avant d'aborder le vrai sujet important, avec qui il avait été en expédition car j'avais de fortes suspicions. J'avais demandé sans vraiment tendre un piège volontairement, même si apparemment ce fut plus ou moins le cas, ou juste Ben qui s'était trahi lui-même en s'empétrant dans son explication et ne pouvant pas accepter de me laisser diminuer les qualités médicales de Louise. Je le savais! Quand il avoua je fus prise d'un rire à la manière d'un rire d'enfant plein de légèreté et d'amusement. Je lui parlais avec un petit sourire narquois.
Et c'est moi qui suis altruiste, je te reconnais bien là aussi. Et ça me rassure de savoir que tu étais là et qu'elle était pas toute seule. Vous avez trouvé quoi que ce soit?
Je pensais bien m'enquérir plus de comment ça s'était passé entre eux, mais je voulais d'abord savoir s'ils avaient pu trouver le moindre indice ou signe du fils de Louise, m'inquiétant autant pour lui que pour Louise avec qui je m'entendais vraiment bien. On était comme des collègues sur le campement et ce rapport entre nous nous avaient très rapidement rapproché et j'avais pu découvrir cette femme qui était devenue une très bonne amie très proche, faisant partie des plus proches que je cotoyais sur le campement.
• selfie : • âge du personnage : 47 ans printemps et toujours consommable • orientation sexuelle : Hétéro • situation matrimoniale : En face d'apprentissage • profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad) • loisirs et passions : Le tir, la moto• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 2298 • triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers • warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre • Messages : 494 • Age irl : 32 • Date d'inscription : 28/01/2023
Sujet: Re: FB - Petit moment de complicité (Lexy ft Ben) 11.07.23 18:55
Si on lui avait demandé, Ben n’aurait jamais osé révéler qu’il ressentait de l’affection pour qui que ce soit, et encore moins pour Lexie. C’était bien au-delà de sa nature réservée et méfiante de se laisser aller à de tels sentiments. Depuis longtemps, il s’était construit une carapace et avait érigé des barrières protectrices autour de son cœur. Les blessures du passé l’avaient rendu méfiant, le poussant à se préserver des autres, mais aussi de lui-même. Pourtant, malgré ses réticences et ses efforts pour refouler ces émotions, il ne pouvait nier l’importance que Lexie avait prise dans sa vie. Elle avait réussi à bouleverser son monde rationnel. C’était un paradoxe absolu, tout autant que la situation tragique dans laquelle ils se trouvaient après le crash. Mais en regardant Lexie, il ne pouvait s’empêcher de voir en elle la femme que sa propre fille aurait pu devenir. Une ressemblance troublante émanait de leurs aspirations, de leurs sourires éclatants et de leur audace face à la vie. Comme si le destin les avait réunis, unissant deux âmes blessées et leur offrant une chance de guérison mutuelle.
Dans les moments de calme et de solitude, Ben réfléchissait à l’absurdité de cette situation. Comment pouvait-il éprouver une telle affection pour Lexie alors qu’il s’était fermement convaincu qu’il ne s’attacherait plus jamais à quiconque ? Pourtant, elle était là, nourrissant en lui une étrange fierté qu’il manifestait presque maladroitement par un compliment, mettant en avant l’altruisme de la jeune femme. « — Tu n’as pas à me remercier, ce n’est que la vérité », dit-il en esquissant un tendre sourire, l’un de ceux qu’il réservait à trop peu de personnes. En remarquant quelques regards méfiants peser sur lui, il prit conscience de la réalité de sa situation. Depuis le crash, il n’avait guère fait d’efforts pour s’intégrer parmi les survivants, contrairement à Lexie, et cela était tout à son honneur. Cependant, Ben se rendit compte qu’il devait faire un pas en avant et changer sa façon d’agir. Les circonstances les avaient tous réunis, et il était temps pour lui de s’ouvrir davantage aux autres et de participer activement à la vie du groupe. Cette nouvelle perspective le rendait mal à l’aise, car il était habitué à sa solitude, à garder ses distances pour se protéger. Exprimer de tels compliments le mettait mal à l’aise.
« — Oui, c’est ça, à la mesure de nos moyens ! » répéta-t-il doucement, tandis que son esprit se mettait en mouvement pour explorer les façons dont il pourrait contribuer, même avec sa préférence pour la solitude. Il se surprit à envisager les compétences qu’il avait acquises au fil des années, les connaissances qui étaient enfouies en lui, inutilisées. Peut-être pouvait-il partager ses compétences pratiques.
Lexy, avec sa curiosité insatiable, ne put réprimer son désir de connaître d’abord l’état de Ben et s’il avait été blessé. Cependant, en véritable soldat aguerri, il se hâta de la rassurer afin de ne pas l’inquiéter davantage. Malgré tout, la curiosité de Lexy persistait, renforcée par son sens inné de l’observation. Elle souleva alors la possibilité que le « charmant » Ben ait croisé quelqu’un lors de son expédition. Au départ, Ben feignit de ne pas comprendre où sa jeune protégée voulait en venir, mais son esprit méticuleux le poussa à rectifier les dires de Lexy et, par conséquent, à révéler l’intérêt plus qu’évident qu’il portait à Louise Bennet. Pris sur le fait, notre cher rustre consentit finalement à évoquer le fait qu’il avait accompagné la mère désespérée pour l’aider à trouver de nouvelles pistes concernant Jordan.
« — Quoi ? » lâcha-t-il faussement offensé, tandis que la demoiselle éclatait de rire. « — Ce n’était pas vraiment de l’altruisme. Louise est une personne précieuse pour le camp, et il est hors de question de la laisser se perdre dans la jungle et disparaître à son tour. » Lorsque Lexy lui demanda s’ils avaient découvert quelque chose, une certaine gêne s’empara du pauvre Ben, suivi d’un poids étrange qui s’abattit sur son cœur.
« Je n’ai qu’à lui dire la vérité : que nous avons finalement couché ensemble dans une grotte près d’une cascade. Que c’était agréable, plaisant, avant que je ne me fasse jeter le lendemain ! Oui, ce n’était qu’un moment de faiblesse, rien de plus. »
Le soldat resta silencieux pendant un long moment, puis se reprit en lâchant d’une voix laconique : « — Rien, nous n’avons rien trouvé concernant ce pauvre Jordan. On ne peut pas simplement disparaître comme ça, bon sang ! C’est absurde. »
_________________
A good timing
Maybe things things work out when they’re supposed to.Maybe it’s all about timing
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: FB - Petit moment de complicité (Lexy ft Ben)