Ces derniers jours, la terre avait commencé à trembler légèrement sur l’île, comme si les entrailles de la Terre chuchotaient leurs secrets. Cela semblait anecdotique, sauf pour les autochtones qui arboraient un regard empreint d’inquiétude. Leurs visages étaient marqués par l’ombre de l’appréhension, leurs yeux trahissaient une peur profonde, comme si cette manifestation naturelle, banale pour la plupart des gens, avait éveillé en eux une peur irrationnelle. Depuis sa cellule, Ben n’y avait pas vraiment prêté attention. En vérité, il se fichait éperdument des sentiments des natifs. La seule chose qui comptait pour lui était de retrouver sa liberté et d’assurer la sécurité de Louise. Pour ce faire, il avait décidé d’adopter une attitude discrète, laissant penser à ses geôliers qu’il ne représentait plus une menace.
Jenna sortait fréquemment de sa propre cellule, encadrée par deux gardiens massifs, leurs silhouettes imposantes créant un contraste saisissant avec sa silhouette frêle. Ben se demandait ce qu’ils redoutaient vraiment. Puis, il y avait les autres, ceux et celles qui refusaient de se soumettre et le faisaient savoir. Leurs voix résonnaient à travers les barreaux de leur cage, portant le poids de la frustration et de la colère. Ben ne pouvait se résoudre à leur en vouloir, car au fond de lui, il ressentait la même colère. Cependant, pour Louise, il avait accepté de jouer un jeu dont il ne connaissait pas les règles, mais qu’il espérait être le moyen de recouvrer leur liberté.
Quelques jours plus tard, Ben observait encore la cage dans laquelle il avait été enfermé pendant des jours. Il était donc libre à présent, mais à quel prix ? Le discours de Phénix résonnait encore dans sa tête, son écho se mêlant au mécontentement de certains natifs résolus à destituer leur chef pour son laxisme envers les étrangers. Leurs visages, autrefois empreints de fierté farouche, arboraient maintenant des expressions de doute et d’indignation.
Ben pouvait encore entendre les voix s’élever, l’hostilité suer dans le regard de ces autochtones, leurs traits marqués par la détermination à protéger leurs terres à tout prix. Puis le calme s’installa, le discours de Phénix semblait avoir apaisé les passions, tel une vague se retirant du récif après la tempête. Mais rien n’est éternel, encore moins l’accalmie. L’ancien militaire souffla et ferma les yeux un court instant pour chasser cette scène horrible qui le hantait encore. Jenna gisant au sol, dans une mare de sang, une flèche en plein cœur. Un sacrifice nécessaire pour elle, mais un drame sans pareil pour les naufragés.
« Un jour, d’autres menaces pourraient venir d’ailleurs. Mets tes compétences au service des bonnes personnes et pour de bonnes raisons », telles furent les dernières paroles de Jenna à son égard. Il souffla à nouveau et sortit de ses pensées. Les cellules étaient vides, et les prisonniers étaient maintenant invités à regagner leur campement.
La mâchoire serrée, Ben scrutait intensément les alentours à la recherche de la chef, qui avait choisi, par un geste symbolique, de ne pas les accompagner lors de leur retour sur la plage. L’atmosphère était pesante, les rayons du soleil à peine éclairaient les coins sombres de l’île, créant un contraste marqué avec la tension palpable qui régnait. La rancœur brûlait toujours dans le cœur du soldat, une blessure profonde qu’il savait qu’il ne pardonnerait jamais à ces autochtones, même malgré l’exécution quasi immédiate de l’auteur du geste tragique.
À ses yeux, malgré la douceur des paysages environnants, ces autochtones demeuraient des étrangers, rien de plus. Mais lorsque Louise s’approcha, une douce chaleur envahit le cœur de l’Israélien d’origine, contrastant avec l’hostilité et la méfiance qu’il ressentait envers les autochtones.
« — Ça va ? » tenta-t-il doucement en venant à sa rencontre. « — As-tu pu parler à Jordan ? Te laisseront-ils le voir ? »
_________________
You brought light into my life ▬ and chased away all the darkness
Louise Bennett
• Mutli-comptes : Kaya Hiroana
• Selfie :
• Age personnage : 42
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
• Situation matrimoniale : Visiblement veuve
• Profession avant le crash : Gérante d'une agence de voyage
Le sang de Jenna qui s'écoulait entre ses doigts alors que la main de Louise essayait de comprimer la plaie mortelle causée par cette flèche, la voix de son amie qui résonnait dans son crâne avec une lourdeur qui lui donnait ke tournis, ses oreilles qui s'étaient mises à siffler en constatant que la vie s'était échappée du corps de l'ancienne policière... Ces images et sensation se bousculaient en boucle derrière les yeux voilés de larmes de Louise qui scrutait le néant, le regard dans le vide.
Ils étaient là, alignés, tous ceux qui, la veille encore, étaient des prisonniers. Il avait fallu un foutu tremblement de terre et la mort d'un être humain, ou plutôt deux en comptant le coupable du meurtre, pour que ces sauvages de Natifs acceptent de les libérer et les ramener à leur campement. Louise avait le cœur lourd, elle repensait sans cesse aux paroles de son amie. Elle lui avait passé le flambeau, elle devait à présent être une leader pour le groupe de la plage, prendre les bonnes décisions, être éclairée et ne pas se laisser haper par son propre jugement. Celui de l'ancienne agent de voyage était biaisée par ce qui s'était passé avec son fils. Ces gens le lui avaient retiré etaprès avoir fait un lavage de cerveau à son mari, ils faisaient de même avec Jordan. Comment faire pour encaisser tout cela ?
Heureusement, dans tout ce tumulte, une rencontre, une personne représentait une sorte de lumière au bout du tunnel, un phare. Ben Levy. Lou lui faisait confiance, et peut-être même trop, elle s'accrochait à lui. Ce fut d'ailleurs la présence de Ben qui la tira de ses sombres pensées. Entendant sa voix, elle ravala ses larmes.
- Ouais, ça va... On est en vie. Et libres.
Louise apprécia qu'il prenne des nouvelles de Jordan. Elle acquiesça d'un mouvement de tête.
- Il va revenir à la plage avec son père.
Louise n'avait qu'une hâte, retrouver leurs camarades de la plage. Elle espérait que personne n'était blessé ou n'avait succombé à une infection. Elle pensait à Sam, sa petite protégée. Et tous les autres.
Le groupe se mit en route et ils leur emboitèrent le pas. Ils avaient été enfermés pendant des semaines, leurs seuls déplacements étaient pour se rendre aux lieux d'aisance, autant dire peu de sport. Ils n'étaient plus habitués à marcher longtemps, et même pour une sportive comme Louise, la marche serait difficile et fatigante. Elle songeait à ce pauvre Tony et sa blessure qui devait le faire souffrir. Tout en marchant, elle tourna la tête vers Ben.
- Et toi, comment tu te sens ?
Quelques natifs les accompagnaient et Lou restait méfiante. Il y avait notamment une fille qui parlait avec un naufrager prénommé Jack.
_________________
Je te cherche, pour toi j'irai partout.
There's a time that I remember, when I did not know no pain When I believed in forever, and everything would stay the same Now my heart feel like December when somebody say your name 'Cause I can't reach out to call you, but I know I will one day
Code by Laxy dunbar
Ben Levy
• Age personnage : 47 ans printemps
• Orientation sexuelle : Hétéro
• Situation matrimoniale : En face d'apprentissage
• Profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad)
• Loisirs et passions : Le tir, la moto
• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 3353
• Triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers
• Warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre
Ben demeura un moment immobile, captivé par l’horizon où la mer, étreignant le ciel dans un tableau de sérénité illusoire, chuchotait ses secrets. Les mots de Jenna résonnaient dans sa tête, se mêlant au cri lointain des mouettes, rappelant sans cesse la promesse non tenue, la défaite cuisante. Il ferma les yeux, la brise saline caressant son visage, et se laissa submerger par le poids de son regret et sa rage contenue.
À l’intérieur, il était déchiré. Le soldat en lui, forgé pour la survie, l’analyse rapide, contrastait avec l’homme brisé, aspirant à la paix après la perte et la trahison. Cette dualité laissait un goût amer dans sa bouche, alors qu’il se tenait à la croisée des chemins sur cette île, devenue son univers et celui d’un groupe de survivants.
Ses pensées se dirigèrent vers Louise, l’étincelle de rationalité dans son monde chaotique. Il pesait chacun de ses mots, comme le parfum terreux après une averse. Il ressentait sa douleur, comprenait la perte cruelle qu’elle avait endurée, la lourde responsabilité qui pesait désormais sur ses épaules. Il voyait en elle une force insoupçonnée, une résilience née de l’adversité et du chagrin. Lui-même portant le fardeau d’une perte incommensurable, il savait qu’il devait transcender ses propres blessures pour le bien du groupe.
Il aperçut alors ses yeux humides, les larmes suspendues, en contraste frappant avec les mots durs qu’ils avaient échangés plutôt. « — En vie et libres, oui, mais difficile de savourer cette liberté après les récents événements », dit-il, sa voix se fondant dans le murmure des feuilles agitées par la brise. Changeant rapidement de sujet, il demanda des nouvelles de Jordan. Elle mentionna le retour de l’adolescent sur l’île avec son père. Ben sentit l’amertume monter, mais masqua ses émotions. Malgré la relation tendue et achevée entre Louise et Hank, ils restaient unis par le lien du mariage, et Ben se méfiait de cet homme. Pourtant, il se réjouit pour Louise, heureux qu’elle puisse voir son fils librement.
Ils reprirent leur marche pour rejoindre leurs compagnons sur la plage. Un voyage qui aurait été simple sans leur captivité récente. L’Israélien observait les survivants, certains peinant déjà à marcher. Il dissimulait sa propre douleur, son corps endolori par l’effort. Il tolérait aussi la présence des « sauvages » qui les entouraient, une tension palpable flottant dans l’air, comme un grondement sourd menaçant leur paix fragile.
Bien qu’il détestait ces autochtones, leur leader Phénix avait négocié la paix. Pourtant, l’hostilité envers eux, ravivée par le meurtrier de Jenna, ne pouvait être ignorée. Certains autochtones avaient manifesté ouvertement leur menace, bravant l’autorité de Phénix.
Perdu dans ses pensées, Ben manqua la question de Louise, avant de saisir d’un regard qu’elle s’inquiétait pour lui. Il observa subtilement les autochtones qui les raccompagnaient avant de reprendre la parole.
« — La perte d’un frère ou d’une sœur d’armes nous marque profondément. Quand j’étais sur le terrain, l’on nous incitait à entretenir cette douleur, à l’utiliser comme une arme », dit-il, avant de marquer une pause. « — Nous ne sommes pas en guerre, mais je ne pourrai jamais oublier ce qu’ils ont fait à Jenna. Elle n’était pas la cible, mais ils voulaient s’en prendre à nous. Je suis inquiet pour l’avenir. J’espère que Phénix saura gérer ceux qui ont contesté son autorité. Mais sois assurée, je ferai tout pour protéger les survivants. Jenna m’a confié une mission, et je compte bien l’honorer. »
_________________
You brought light into my life ▬ and chased away all the darkness
Louise Bennett
• Mutli-comptes : Kaya Hiroana
• Selfie :
• Age personnage : 42
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
• Situation matrimoniale : Visiblement veuve
• Profession avant le crash : Gérante d'une agence de voyage
La situation demeurait difficile malgré leur liberté retrouvée. Ils avaient vécu le traumatisme, outre l'emprisonnement, de voir mourir Jenna sous leur yeux. Cela avait d'une violence encore inédite pour beaucoup. Certes, vivre un crash d'avion était violent, mais c'était la faute à pas de chance. Rien dans ce drame n'avait été prémédité par l'humain, contrairement au meurtre de sang froid. Alors oui, c'était Phénix qui était visée et non l'ancienne policière, mais il n'en restait pas moins que Louise avait accueilli le dernier souffle et les dernières paroles d'une amie dans ses bras. Durant sa première vie, celle de médecin étudiante en chirurgie, elle avait déjà assisté au trépas de patients. Des gens arrivés aux urgences par l'ambulance mais qui étaient pris trop tard, ou pour qui les lésions avaient causé des dommages irréversibles. Cela avait été dur, incroyablement dur. Elle avait de nouveau été confrontée à la mort voilà presque un an, avec le crash. Mais là, après tant d'années voir quelqu'un mourir par la faute d'autres êtres humains, ça l'avait chamboulée. Ben, lui, était visiblement plus habitué avec son passé de militaire, mais s'habituait-on vraiment à ça ?
Ils avaient échangé quelques mots, sur la situation, puis sur Jordan. La paix instaurée entre les Natifs et les Skaïkrus, comme ces derniers les appelaient, forçait en quelques sortes Hank à accepter de ramener Jordan à la plage. Ils les rejoindraient d'ici quelques jours.
Lou hocha lentement la tête aux dires de son... son quoi ? Ami ? Il avait une expérience certaine de ce genre de situation, mais comme ils l'avaient dit, ils n'étaient pas en guerre... Du moins ils ne l'étaient plus. Pour combien de temps ? Si Ben n'oublierait pas, Louise non plus, et probablement que les autres non plus. Les Natifs n'avaient rien perdu à cause d'eux, alors que eux, les naufragés, avaient perdu des proches. Tony avait été blessé, Jordan enlevé à sa mère. Ben évoqua le nom de Jenna et ses dernières parole, et l'ancienne agente de voyage réentendit encore et encore les mots de son amie.
- Je me sens pas très bien... souffla-t-elle avant de s'éloigner sur le côté au travers de la végétation.
Il lui fallait de l'air, plus d'air, et les branchages obstruaient beaucoup de la vue sur le ciel. Louise avait l'impression d'étouffer. Elle s'assit finalement sur une roche, les genoux repliés sur elle-même, sentant les sanglots la gagner. Jenna était morte, tout sur cette île était hostile, même les autres humains qui y vivaient. Comment faire confiance à ces gens dont les coutumes et modes de vie étaient si différents ? La normalité des naufragés n'était pas la leur, et vice versa.
Alors qu'elle s'était éloignée de ce qui faisait office de sentier principal, le reste de la cohorte continuait son chemin. Lorsque Ben la rejoignit, Louise reprenait son souffle, essayant de retrouver un esprit clair. Elle ne devait pas se laisser envahir par ses émotions. Ils étaient libres et Jordan allait bien, c'était le plus important sur lequel se focaliser.
- C'est rien... excuse-moi. Un coup de chaud je crois.
Plutôt une petite crise d'angoisse.
_________________
Je te cherche, pour toi j'irai partout.
There's a time that I remember, when I did not know no pain When I believed in forever, and everything would stay the same Now my heart feel like December when somebody say your name 'Cause I can't reach out to call you, but I know I will one day
Code by Laxy dunbar
Ben Levy
• Age personnage : 47 ans printemps
• Orientation sexuelle : Hétéro
• Situation matrimoniale : En face d'apprentissage
• Profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad)
• Loisirs et passions : Le tir, la moto
• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 3353
• Triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers
• Warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre
Ben resta un instant silencieux après que Louise se fut exprimée, conscient qu’elle avait besoin de ce moment de tranquillité pour traiter ses émotions, tout comme lui avait besoin de cette pause pour rassembler ses pensées éparpillées. Autour d’eux, la nature semblait reprendre son souffle, les bruits de la forêt reprenant timidement leurs droits après leur passage, pendant que les autres membres du groupe continuaient à avancer, indifférents à leur arrêt.
Il observa Louise, assise sur la roche, les yeux perdus dans le vide, et sentit son cœur se serrer. Malgré leurs différences de vécu, il comprenait sa douleur. La mort de Jenna était une plaie béante pour chacun d’eux, un rappel cruel de leur vulnérabilité dans ce monde impitoyable, celui des natifs.
« — Louise, » commença-t-il doucement, sa voix brisant le silence avec réticence. « — Je sais que rien de ce que je pourrai dire ne ramènera Jenna, ou ne changera ce qui s’est passé. Mais nous sommes ensemble dans cette épreuve. Nous avons survécu au crash, à la captivité, et nous survivrons à ça aussi, toi et moi. »
Il marqua une pause, cherchant les mots justes, conscient de l’importance de chaque parole. Ben savait que la force ne résidait pas seulement dans la capacité à combattre, mais aussi dans celle de se relever après chaque coup dur.
« — Finalement, cette île nous a pris beaucoup, mais elle nous a aussi enseigné la valeur de la solidarité, n’est-ce pas ? Au début, je me terrais comme un ermite, refusant de me lier à quiconque. Puis, j’ai fait ta connaissance. Et j’ai compris que l’on pouvait soulever des montagnes en restant soudés. »
Il se tourna vers elle, son regard scrutant les alentours, une habitude de militaire qui ne le quittait pas, reflétant un mélange de vigilance et de préoccupation. Puis, il reprit, la voix plus ferme, mais toujours empreinte d’une douceur inhabituelle pour lui :
« — La confiance envers les Natifs est fragile, et chaque pas en avant semble nous mener à un nouveau danger. Mais je suis là, Louise. Nous sommes là les uns pour les autres. Tant que nous garderons cette unité, cette foi en notre groupe, rien ne pourra nous briser. Rendre hommage à Jenna, c’est aussi persévérer ensemble. »
Il prit place à ses côtés, les yeux fixés à l’horizon, songeur. Une part de lui se demandait s’il avait bien choisi ses mots, tandis qu’une autre réfléchissait à tout ce qui s’était passé entre eux, à la jalousie qu’il avait ressentie en voyant Hank parler avec elle.
« — Tu sais… je crois que je commence vraiment à ressentir quelque chose pour toi. Je sais, ce n’est ni le moment ni le lieu adéquat. Mais il fallait que je te le dise. Tout ce que je t’ai dit avant, ça n’était pas des paroles en l’air. Je serai toujours là pour toi. »
Il glissa sa main dans la sienne et lui offrit un sourire timide. « — Ça va mieux ? »
_________________
You brought light into my life ▬ and chased away all the darkness
Louise Bennett
• Mutli-comptes : Kaya Hiroana
• Selfie :
• Age personnage : 42
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
• Situation matrimoniale : Visiblement veuve
• Profession avant le crash : Gérante d'une agence de voyage
Le soutien de Ben était un cadeau précieux et Louise n'en avait que trop conscience. Il l'avait rejointe et lui parlait avec douceur, cherchant les mots justes pour alléger son coeur meurtri par tant d'émotions, de peur, d'angoisses... Mais Lou culpabilisait. Les autres aussi avaient ressenti la même chose, à ce détail près que ce n'était pas leur fils qui avait disparu pendant des mois. Néanmoins, ils avaient tous risqué leur vie pour aider l'Américaine et s'étaient eux aussi retrouvés enfermés par des gens aux traditions quelque peu arriérées, dangereux et hostiles aux étrangers. De ce fait, avait-elle le droit de craquer alors que Jenna était morte par sa faute ? Sans elle, ils ne se seraient pas retrouvés dans le campement des Natifs et Jenna n'aurait pas reçu une flèche en plein coeur.
Malgré tout, Ben ne semblait pas de cet avis et le son de sa voix, telle la plus réconfortante des mélodies, enveloppait Louise de la douceur de ce soutien indispensable. Sans oser le regarder, elle écoutait sagement, hochant lentement la tête de temps à autre. Il avait raison, il avait raison sur toute la ligne.
- Tu as raison Ben, on doit persévérer ensemble, et de toute façon, est-ce qu'on a le choix ?
Après tout, chaque animal, l'humain y compris, jouissait de l'instinct de survie. Tout âme qui vive n'aspirait qu'à vivre sa vie, et les rescapés du vol n'étaient pas différents. Alors que l'ancienne agente de voyage se questionnait sur la potentielle arrivée des secours un jour, Ben lâcha des mots que Louise n'aurait plus jamais cru entendre. Des sentiments... pour elle ? Mais... Elle sentit son coeur se serrer alors que, bouche bée, elle leva ses yeux encore humides vers lui. Son regard aussi bleu que l'océan maudit qui les encerclait avec quelque chose d'incroyablement réconfortant, peut-être plus encore que sa voix.
- Oh Ben... souffla-t-elle en se blottissant contre lui, l'entourant de ses bras. Je ne te mérite pas, tellement pas.
Malgré tout, l'Israëlien se souciait toujours d'elle, lui demandant si elle allait mieux. Elle se décolla de son torse avec douceur et vint apposer ses lèvres contre les siennes, une larme dévalant sa joue, pour un baiser empli de douceur, une douceur qui leur faisait cruellement défaut depuis bien trop longtemps. Elle laissa ensuite leurs fronts s'accoter quelques instants.
- Je voudrais qu'on soit seuls, juste nous deux. J'en peux plus de tout ce monde, de ces Natifs qui nous observent et nous menacent du regard... Ne serait-ce qu'une heure, une heure de répis. Tu crois que c'est trop demander ?
Finalement, son regard croisa le sien de nouveau.
[/quote]
_________________
Je te cherche, pour toi j'irai partout.
There's a time that I remember, when I did not know no pain When I believed in forever, and everything would stay the same Now my heart feel like December when somebody say your name 'Cause I can't reach out to call you, but I know I will one day
Code by Laxy dunbar
Ben Levy
• Age personnage : 47 ans printemps
• Orientation sexuelle : Hétéro
• Situation matrimoniale : En face d'apprentissage
• Profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad)
• Loisirs et passions : Le tir, la moto
• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 3353
• Triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers
• Warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre
Ben resta un moment interdit, les lèvres de Louise encore pressées contre les siennes. Son cœur, qui s’était habitué au rythme lent et régulier de leur vie sur l’île, semblait maintenant battre au rythme effréné d’une tempête. L’embrassade, douce et imprévue, contrastait fortement avec la rudesse de leur récente captivité et des événements qui les avaient ébranlés jusqu’alors, tout en rappelant de manière poignante leur humanité au milieu de la lutte pour la survie.
La chaleur de son étreinte et la sincérité de ses mots avaient allégé, ne serait-ce qu’un peu, le poids qui semblait écraser son âme. Il sentait la tension en elle, ses craintes et ses doutes, et il savait qu’il devait trouver les mots justes pour l’apaiser.
« — Chaque jour, chaque moment, nous faisons des choix. Et je choisis d’être ici avec toi, de traverser cela ensemble, » dit-il, caressant doucement ses cheveux. Il sentit son pouls battre dans ses tempes, soudainement conscient de la proximité de leurs corps, de la chaleur de son souffle contre sa peau.
Il se rappela leurs jours passés ensemble, ces moments intimes près de leur cascade, les petites attentions, les regards échangés, les moments de silence partagé qui, rétrospectivement, semblaient teintés d’une affection naissante. Tout cela lui apparaissait maintenant sous un jour nouveau.
« — Je… Je ne m’attendais pas à ça, » admit-il enfin après ce tendre baiser, un sourire timide naissant sur ses lèvres. « — Mais je ne peux pas dire que ça me déplaît. » Leurs fronts toujours appuyés l’un contre l’autre, il prit une profonde inspiration, comme pour absorber pleinement le moment, cette trêve inattendue dans leur lutte pour la survie.
« — Tu te demandes si tu mérites d’être aimée, si tu mérites un répit. La réponse est simple : oui, mille fois oui. Nous avons tous nos failles, nos erreurs. Mais elles ne définissent pas qui nous sommes. » Il vit une larme couler sur la joue de Louise et essuya doucement celle-ci avec ses doigts. Il lui offrit un sourire tendre, rempli d’espoir et de promesses non dites.
« — Alors, prenons ce temps pour nous. Loin des regards, loin des menaces. Juste nous deux, près de cette cascade. Tu t’en souviens ? Une fois de retour sur la plage, on pourrait y retourner. Qu’est-ce que tu en dis ? » Avec ces mots, Ben la serra un peu plus fort dans ses bras.
_________________
You brought light into my life ▬ and chased away all the darkness
Louise Bennett
• Mutli-comptes : Kaya Hiroana
• Selfie :
• Age personnage : 42
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
• Situation matrimoniale : Visiblement veuve
• Profession avant le crash : Gérante d'une agence de voyage
Louise n'aurait jamais pu imaginer ne serait-ce qu'une seconde qu'elle trouverait sur cette île hostile bien plus de tendresse et de soutien qu'elle n'en avait eu au cours des dernières années. Ben était là, tel un roc, la gratifiant de ses bras protecteurs et de toute son attention, son soutien sans faille et révélant même ses sentiments. Lui, le soldat impassible, il s'était offert, ouvrant son cœur. Lou savait combien cela pouvait être difficile, surtout pour quelqu'un comme Ben qui avait tant souffert et elle recevait cette franchise et ces mots comme un précieux cadeau, une preuve solide de la confiance qu'elle pouvait avoir en lui.
Un tendre baiser plus tard, la voix de l'israelien résonna de nouveau avec douceur, et une fois encore il démontra combien il l'a comprenait, combien il l'a connaissait déjà après si peu de temps passé ensemble. L'américaine n' en revenait pas tant c'était surprenant, mais elle se sentait comme bercée par la voix de cet homme qui lui semblait plus que jamais être son phare dans la tempête. C'était sans doute fou de s'accrocher à ce point à un presque inconnu, mais elle sentait qu'elle en avait besoin et tout au fond d'elle, elle savait que ce n'était pas une erreur.
Leur nuit à la cascade, comment aurait-elle pu l'oublier ? Sans doute le moment le plus agréable et réconfortant vécu sur cette île depuis leur tragique arrivée. Après avoir accueilli l'étreinte de Ben en la savourant, elle se détacha doucement de Ben pour mieux laisser leurs yeux se croiser de nouveau.
- Allons-y maintenant, proposa-t-elle. De toute façon, c'est dans la même direction. Qu'est-ce que tu en dis ?
Elle se remit debout avant de lui tendre la main, l'invitant de ce fait à la suivre avec un petit sourire.
- On mérite une pause, tu crois pas ?
Qui s'apercevrait de leur absence ? Ils ne tarderaient pas à rejoindre le groupe de toute façon. Ils savaient rentrer à la plage.
_________________
Je te cherche, pour toi j'irai partout.
There's a time that I remember, when I did not know no pain When I believed in forever, and everything would stay the same Now my heart feel like December when somebody say your name 'Cause I can't reach out to call you, but I know I will one day
Code by Laxy dunbar
Ben Levy
• Age personnage : 47 ans printemps
• Orientation sexuelle : Hétéro
• Situation matrimoniale : En face d'apprentissage
• Profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad)
• Loisirs et passions : Le tir, la moto
• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 3353
• Triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers
• Warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre
Évoquer le bonheur dans de telles circonstances semblait déplacé, car le deuil, à la suite de la disparition tragique de Jenna, habitait encore le cœur de chaque captif. Peut-on réellement aspirer à une once de bonheur après avoir survécu à un crash d’avion dans une jungle dense, où chaque feuille et chaque bruissement rappelle leur isolement du monde ? Le bonheur avait-il encore une quelconque signification, face à la possibilité que les naufragés ne soient jamais retrouvés, perdus dans l’immensité sauvage et impitoyable qui les entoure ?
« Tu te perds dans tes pensées ? Pourquoi ne pas simplement profiter du moment présent, pour une fois ? » Ses propres réflexions s’entremêlaient, luttant entre le réalisme de leur situation et le désir de s’échapper, ne serait-ce qu’un instant, de cette réalité oppressante. Son regard se posa alors sur Louise.
Presque immédiatement, il se sentit ancré à nouveau dans le présent, cette réalité qu’il avait tenté à plusieurs reprises de fuir. Cette femme, qu’il connaissait depuis peu, possédait une capacité incroyable à l’apaiser et à révéler le meilleur de lui-même, un homme que la vie n’avait pas épargné. Il aurait été si simple de maintenir ses distances avec les autres, et encore plus avec cette femme aux yeux empreints d’une profondeur insondable et d’un courage sans pareil. Cependant, pour une raison qu’il ne parvenait pas à expliquer, Ben ressentait le besoin de l’accompagner dans les recherches, comme attiré par un aimant invisible. Peut-être y avait-il un lien dans leur expérience partagée, un fil invisible qui les reliait. Ou peut-être était-ce le destin qui jouait avec eux. Quoi qu’il en soit, Ben avait rompu ses barrières, s’ouvrant comme jamais auparavant et il n’en éprouvait aucune gêne.
Et le voilà, se livrant à un monologue empreint de sincérité, révélant des sentiments d’une intensité qu’il n’aurait jamais cru possible de ressentir à nouveau. Oui, il aimait être aux côtés de Louise. Il chérissait ces moments où il la faisait sourire, où il la rassurait, lui insufflait de la force, ou l’émouvait avec de simples mots. Il se délectait de son regard qui se perdait dans le sien, et accueillait avec sérénité les silences qui s’immisçaient parfois entre eux. Il appréciait aussi la sentir proche, la serrer dans ses bras, exprimant ainsi une affection qui lui avait longtemps fait défaut. Et par-dessus tout, il aimait apposer ses lèvres contre les siennes.
L’ancien soldat était surpris par l’initiative de sa belle, mais empli d’une joie soudaine, il lui prit sa main avec une douce assurance. Il y avait dans son geste une promesse silencieuse, celle de la protéger et de partager avec elle ces moments de paix qui n’appartenaient qu’à eux.
« — Tu as raison, nous le méritons, » répondit-il avec un sourire sincère. « — Une pause, un moment pour nous, loin de tout… » En acceptant de la suivre, l’ancien agent du Mossad sentit la tension accumulée s’évaporer lentement. Il regarda autour d’eux, la jungle dense, témoin silencieux de leur lutte pour la survie, semblait maintenant moins menaçante, presque bienveillante sous le filtre de leur complicité naissante.
« — Tu sais, » commença-t-il en marchant à ses côtés, leurs doigts toujours entrelacés. « — Je n’aurais jamais imaginé trouver quelque chose d’aussi pur et sincère dans un endroit aussi impitoyable. »
Le chemin vers la cascade était empreint de souvenirs, chaque rocher, chaque arbre lui rappelant un fragment de cette nuit incroyable. Le sourire aux lèvres, l’Israélien se souvint de chaque détail, comme si tout était survenu la veille.
« — Prends-moi pour un dingue, mais je crois que c’est cette nuit-là, que j’ai compris à quel point tu étais extraordinaire. Et puis je t’ai vu nue », lâcha-t-il avec légèreté pour ne pas sombrer dans trop de mièvrerie.
Les minutes s’écoulèrent et à mesure qu’ils s’enfonçaient dans la jungle, à l’abri du regard inquisiteur de leurs anciens geôliers, Ben retrouvait quelques réflexes d’observations. La forme de certains arbres lui revint en mémoire, lui qui avait cartographié mentalement les lieux pour pouvoir y retourner. « — On n’est plus très loin ! » lâcha-t-il en touchant du bout des doigts, l’écorce d’un arbre qu’il avait marqué.
Arrivé à la cascade, le bruit de l’eau tombant avec force formait un fond sonore apaisant. « — Notre petit paradis ! On va pouvoir se reposer sans encombre et recharger les batteries. » Il lâcha la main de la jeune femme et s’approcha de la source d’eau dans laquelle il immergea son visage pour se rafraichir avant de secouer vivement la tête pour retirer le surplus d’eau. « — Ça m’avait manqué ! »
_________________
You brought light into my life ▬ and chased away all the darkness
Louise Bennett
• Mutli-comptes : Kaya Hiroana
• Selfie :
• Age personnage : 42
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
• Situation matrimoniale : Visiblement veuve
• Profession avant le crash : Gérante d'une agence de voyage
Il semblait évident aujourd'hui que Ben avait cette capacité incroyable à rassurer Louise, lui faire voir les choses sous un angle différent. En fait, ils se complétaient et avaient une sorte d'effet réciproque sur l'autre. Les paroles qu'il lui proféra de sa voix chaude la confortèrent dans l'idée qu'effectivement, ils méritaient ce repos, cette pause dans leur course effrenée pour la survie. Un baiser plus tard, les voilà main dans la main, tels deux adolescents, marchant en direction de cette cascade trouvée par hasard et qui avait été un petit havre de paix au coeur de la tempête et le témoin de leur rapprochement.
La voix de Ben sortit Louise de sa contemplation des végétaux familiers qu'elle reconnut comme étant proches du lieu de leur destination. Elle esquissa un sourire amusé en tournant la tête vers lui.
- Tu m'as vue nue et quoi ? Tu t'es dit que finalement tu ravisais ton jugement ?
Elle eut un petit rire avant d'écarter une grande feuille qui leur bouchait la vue sur la fameuse cascade. Ils y étaient. Ben s'approcha pour passer son visage sous l'eau. Louise joignit ses mains pour en faire un réceptable et recueillit à son tour un peu de liquide pour s'en asperger le visage.
- De l'eau courante, oui, c'est ce qui nous fait cruellement défaut. Tu sais qu'on va devoir révéler aux autres l'existence de cet endroit ? On ne peut pas le garder pour nous indéfiniment.
Lou retira son T-shirt qui avait sacrément été dégradé avec tous ces jours passés en captivité. Elle le rinça dans le petit lac avant de l'étendre sur une roche pour le faire sécher.
- Mais en attendant, on peut retourner prendre un bain, ajouta-t-elle avec un sourire.
Elle acheva de retirer le reste de ses vêtements qu'elle rinça aussi soigneusement avant de les mettre à sécher et s'aller s'immerger jusqu'au cou dans l'eau fraîche. Vu la chaleur, les frippes sècheraient rapidement, et l'eau ferait du bien à leurs corps soumis à rude épreuve par la faim et la captivité des dernières semaines. Ils avaient tous sérieusement maigri, et Louise songea qu'il leur faudrait travailler de nouveau leurs muscles pour garder un minimum d'endurance. Si elle voulait être capable de retourner plonger dans l'épave de l'avion, il le faudrait. Elle fit quelques brasses pour retrouver la source d'eau chaude vers le centre du petit lac.
- Tu viens ? lança-t-elle en direction de Ben.
S'ils voulaient être capables de rattraper les autres, il leur faudrait aussi ne pas trop lambiner. Profiter oui, mais ne pas exagérer. Elle savait qu'elle devrait voir l'état de ceux rester sur la plage, s'assurer qu'il n'y avait pas de blessures nouvelles qui risqueraient de mettre en danger les naufragés. Même un simple coupure pouvait s'avérer dangereuse étant données les conditions de vie auxquelles ils étaient
_________________
Je te cherche, pour toi j'irai partout.
There's a time that I remember, when I did not know no pain When I believed in forever, and everything would stay the same Now my heart feel like December when somebody say your name 'Cause I can't reach out to call you, but I know I will one day
Code by Laxy dunbar
Ben Levy
• Age personnage : 47 ans printemps
• Orientation sexuelle : Hétéro
• Situation matrimoniale : En face d'apprentissage
• Profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad)
• Loisirs et passions : Le tir, la moto
• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 3353
• Triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers
• Warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre
Malgré le chaos des derniers jours et la captivité qui allait de pair, Louise et Ben reprenaient peu à peu leurs marques. Bien sûr, ils étaient pour l’heure incapables de définir précisément leur relation, mais ils comprenaient tous deux qu’ils se faisaient mutuellement du bien et s’apportaient beaucoup. C’était une nouveauté pour notre soldat de formation qui, pendant des années, s’était refermé suite à la mort de sa fille. Il devait donc réapprendre à manier les sentiments. Il était presque sûr qu’il commettrait quelques impairs, mais savait qu’avec Louise à ses côtés, la rééducation sentimentale serait plus aisée.
«— Au risque de passer pour un macho, tu es plutôt bien faite. » Cette remarque lui valut un léger éclat de rire alors qu’enfin, ils regagnaient leur petit paradis, caché aux yeux des autres (pour l’instant). Il observa donc les lieux, subjugué comme lors de la toute première fois. Le bruissement apaisant de la cascade enveloppait l’atmosphère. Leur petit havre de paix semblait suspendre le temps, offrant un répit bien mérité dans leur lutte incessante pour la survie.
Après tous ces jours de captivité, à subir des heures d’intense chaleur, où le peu de paysage qu’ils avaient en visuel de leur cellule de fortune semblait lui-même vibrer sous l’assaut incessant de la chaleur, l’acte de se passer de l’eau sur le visage se mua en un rituel sacré. Chaque goutte d’eau qui touchait la peau chaude de Ben se transformait en une véritable caresse salvatrice. L’eau, d’une fraîcheur extatique, glissait sur sa peau et s’infiltrait dans chaque pore assoiffé, apportant un soulagement immédiat, réveillant les sens engourdis par la torpeur.
La belle Louise, elle aussi inclinée à une renaissance aquatique, retira son haut qu’elle prit soin de rincer avant d’étendre le vêtement sur une roche environnante pour le faire sécher. Puis, ce fut le reste de ses vêtements qui disparut pour mieux savourer ce bain tant mérité.
Ben restait là, pensif, à l’observer, se dévêtir avant de s’engouffrer dans l’eau. Pourtant, au fond de lui, une inquiétude latente persistait ; une réalité sombre qui contrastait avec la beauté tranquille de leur sanctuaire. Il l’observa à nouveau, comme délesté du filtre de l’être épris. Elle était plus maigre, plus faible malgré sa force de caractère. Lui-même était plus maigre, et il pouvait le sentir en se délestant de son t-shirt et en passant sa main sur son ventre. Ce qui valut un léger soupir de l’intéressé, qui sortit de ses pensées au moment même où Louise, après quelques brasses, l’appela pour l’inciter à la rejoindre.
Le militaire acheva de se dévêtir en arborant un sourire léger et rejoignit la jeune femme. À nouveau, il se confronta aux esquisses sensationnelles lorsqu’il immergea son corps chaud dans une eau à la bonne température pour se rafraîchir. « — Putain, que c’est bon ! » ne put-il s’empêcher de faire entendre en s’approchant de celle pour qui son cœur battait fort.
« — Tu cogites, hein ? » demanda-t-il, la voix chargée d’une douce gravité. « — J’avoue que, même dans cet endroit, loin du chaos, je ne peux m’empêcher de penser à tout ce qui nous attend. Je me dis que c’est probablement la même chose pour toi. Je me trompe ? » Son regard se perdait dans le miroitement de l’eau, capturant les reflets du soleil à travers les feuillages denses. Mais sans rien ajouter de plus, il combla la distance qui les séparait, s’approcha délicatement avant d’apposer ses lèvres sur les siennes tout en passant ses mains autour de sa taille, pour l’inciter à venir se coller à lui.
« — Et si on se laissait aller complètement ? Ça te tente ? On pourrait commencer par faire comme si on se rencontrait dans un contexte autre que le chaos dans lequel on vit depuis un nombre incalculable de jours.»
_________________
You brought light into my life ▬ and chased away all the darkness
Louise Bennett
• Mutli-comptes : Kaya Hiroana
• Selfie :
• Age personnage : 42
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
• Situation matrimoniale : Visiblement veuve
• Profession avant le crash : Gérante d'une agence de voyage
Là, dans l'eau de ce tout petit lac alimenté par la cascade à flan de falaise, Louise se sentait bien, délestée de ce trop-plein de chaleur et de tensions qui l'assaillaient depuis des jours et des jours alors qu'ils étaient captifs du camp des Mùakru. La liberté retrouvée se savourait, tout semblait avoir un meilleur parfum. En tout cas, les deux survivants sentiraient eux-même meilleur après s'être immergés.
Après quelques minutes, Ben l'avait finalement rejointe et Louise plongeait ses iris dans ceux de son compagnon d'infortune qui manifestait son bien-être à sa manière. Puis, il ne manqua pas de faire remarquer à l'ancienne agent de voyage qu'il comprenait ce à quoi elle songeait. Comment ne pas penser à tout cela ? Tout ce qu'ils venaient de vivre, cet avenir tout aussi incertain que cette paix fragile avec les autochtones ? La belle brune amaigrie se contenta de dodeliner légèrement de la tête pour faire comprendre à celui qui avait fait renaître des sentiments en elle qu'il n'avait pas tort.
Puis, leurs bouches s'étaient rejointes dans un délicat baiser qui suffit à donner quelques frissons à Louise. Les mains puissantes et chaudes de Ben autour de sa taille lui conféraient un sentiment de protection et de bien-être. Elle s'approcha davantage, collée à son torse à présent, avant qu'il ne reprenne la parole. Elle l'écouta avec un sourire lumineux. Il savait trouver les mots en n'importe quelle circonstance. Se laisser aller et faire comme s'ils s'étaient rencontrés dans un autre contexte. Cette idée lui plaisait. Oublier un instant la menace pour se concentrer sur ce qu'il y avait de positif. Ils étaient toujours en vie. Jordan était en vie. Ben était là pour elle, Louise était là pour lui. Ils apprenaient à se connaître, à s'apprivoiser, ils étaient sur la même longueur d'onde. Etait-ce déjà arrivé avec Hank ? Cela remontait à bien trop loin pour qu'elle s'en souvienne, c'était une autre vie.
-Eh bien... Tu peux considérer que je t'ai invité à un premier rencard, ici dans cette cascade.
Elle glissa sa main dans la sienne, laissant ses doigts s'entrelacer aux siens.
-Plutôt original, non ? Il va falloir que tu trouves quelque chose pour le deuxième rendez-vous, suggéra-t-elle, une pointe d'amusement dans la voix.
_________________
Je te cherche, pour toi j'irai partout.
There's a time that I remember, when I did not know no pain When I believed in forever, and everything would stay the same Now my heart feel like December when somebody say your name 'Cause I can't reach out to call you, but I know I will one day
Code by Laxy dunbar
Ben Levy
• Age personnage : 47 ans printemps
• Orientation sexuelle : Hétéro
• Situation matrimoniale : En face d'apprentissage
• Profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad)
• Loisirs et passions : Le tir, la moto
• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 3353
• Triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers
• Warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre
Quelque chose de magique semblait se produire alors que Ben observait attentivement Louise. Sur son visage émacié, un sourire naissait, témoignant de sa gratitude pour la légèreté et la beauté qu’elle trouvait même dans les moments les plus sombres. Il resserrait doucement sa prise sur sa main, savourant ce moment de complicité entre eux. Autour d’eux, la cascade murmurait sa mélodie apaisante, tandis que la végétation luxuriante diffusait des parfums enivrants, enveloppant leur petit coin de paradis dans une ambiance enchanteresse.
Les rayons dorés du soleil perçaient à travers le feuillage dense, créant des jeux d’ombre et de lumière sur leurs visages. La brise légère caressait leurs cheveux et leur apportait une fraîcheur bienvenue.
« — Original, en effet », admit-il, son regard plongeant dans celui de Louise avec une lueur espiègle. « — Et pour le deuxième rendez-vous, je vais devoir me creuser la tête. Mais je suis certain que je trouverai quelque chose à la hauteur de cette cascade. Peut-être une balade nocturne sous les étoiles, ou bien un pique-nique au clair de lune… »
Dans l’eau cristalline, Louise se laissa aller à un sourire complice. Les reflets argentés de la cascade dansaient sur sa peau, lui conférant une aura presque irréelle. Ben, quant à lui, laissait planer un léger suspense avant de continuer, un sourire malicieux étirant ses lèvres. « — Mais en attendant, je propose qu’on profite pleinement de ce premier rendez-vous. On pourrait se raconter nos histoires ou simplement se laisser porter par le murmure apaisant de l’eau et de tout ce qu’il y a autour de nous. »
Les mots de Ben résonnaient dans le calme de l’endroit, comme une promesse de bonheur à venir. Il se laissa ensuite glisser doucement dans l’eau, entraînant Louise avec lui dans une étreinte chaleureuse. Dans cet instant suspendu, ils étaient simplement Ben et Louise, deux âmes attirées l’une par l’autre, baignant dans la douce lumière de leur nouveau départ.
Chaque détail de cet endroit paradisiaque semblait avoir été soigneusement choisi pour les envelopper dans une bulle intemporelle. À nouveau, Ben plongea son regard dans celui de Louise, capturant l’éclat de ses yeux comme des étoiles dans un ciel nocturne.
« — J’aurais tellement aimé te connaître plutôt ! » finit-il par lâcher. « — Quoique… J’avoue que j’étais un sacré trou du cul. » Il marqua le silence, se laissant momentanément embarquer par quelques pensées légères. Puis, avec un sourire malicieux, il rompit le silence. « — On va faire un jeu. Imagine quelle aurait pu être notre première rencontre. »
_________________
You brought light into my life ▬ and chased away all the darkness
Louise Bennett
• Mutli-comptes : Kaya Hiroana
• Selfie :
• Age personnage : 42
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
• Situation matrimoniale : Visiblement veuve
• Profession avant le crash : Gérante d'une agence de voyage
Comme la dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés à cet endroit précis, ce lieu empreint d'une étrange douceur presqu'onirique, Ben avait su trouver les mots pour apaiser Louise. Elle ne pensait plus à son amie qui avait trouvé la mort quelques jours plus tôt pour leur permettre d'avoir une trêve avec les natifs, elle ne pensait plus aux complications que Hank allait entraîner avec Jordan maintenant qu'il était du côté des Natifs... Non, elle ne songeait plus à rien de tout cela, seulement au bien-être qu'elle éprouvait à être dans ce lieu avec Ben, leurs corps immergés dans cette eau à une température idéales pour leurs muscles mis à rude épreuve ces dernières semaines. La voix de l'Israëlo-américain berçait les tympans de l'Australienne d'adoption, elle en appréciait chaque sonorité, chaque mot, tout n'était que bienveillance et elle se sentait bien.
- Je veux juste que tu me prennes dans tes bras, déclara-t-elle en se blottissant contre lui, sa joue contre son épaule, yeux clos.
Là, elle était bien. Seuls les arbres étaient témoins de ce moment de calme et de douceur qui n'appartenait qu'à eux, cette aparté dont ils avaient tous deux besoin pour se reprendre. Elle songeait à cette promesse de deuxième rendez-vous et se demandait si Ben parviendrait réellement à faire un pique-nique nocturne. Comment serait leurs vies de retour au campement de la plage ? Louise ne savait pas qu'un Natif avait été capturé là-bas. Puis, la voix de Ben vint de nouveau chatouiller ses oreilles. Un sourire étira les lèvres de Louise alors qu'elle se détachait lentement pour mieux le regarder.
- Tu aurais aussi été un trou du cul avec moi ? demanda-t-elle avec la moue la plus innocente dont elle était capable.
Puis il proposa d'imaginer leur rencontre.
- Facile, tu serais venu à l'agence pour ton prochain voyage. Qu'est-ce que tu aurais demandé comme destination ? Laisse-moi deviner... Le Texas ! Ou l'Arizona ! Ça t'irait bien. Je te vois bien jouer les cow-boys, avec un stetson sur la tête.
Soudain, Lou se surprit à remonter le temps un peu plus loin... À quoi aurait ressemblé l'avenir si, au lieu de rencontrer Hank, c'était Ben qui avait fait chavirer son coeur à l'université ? Elle aurait sans doute pu terminer ses études et devenir neurochirurgien comme elle le voulait initialement. Et Ben, qu'aurait-il fait ? Serait-il resté vivre aux États-Unis avec elle, ou en Israël ? Aurait-il continué sa carrière ou aurait-il eu une tout autre vie ?
- Et toi Ben, comment tu t'imagines cette rencontre ? demanda-t-elle en posant son regard dans le sien.
_________________
Je te cherche, pour toi j'irai partout.
There's a time that I remember, when I did not know no pain When I believed in forever, and everything would stay the same Now my heart feel like December when somebody say your name 'Cause I can't reach out to call you, but I know I will one day
Code by Laxy dunbar
Ben Levy
• Age personnage : 47 ans printemps
• Orientation sexuelle : Hétéro
• Situation matrimoniale : En face d'apprentissage
• Profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad)
• Loisirs et passions : Le tir, la moto
• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 3353
• Triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers
• Warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre
Ben écouta attentivement Louise, un sourire taquin aux lèvres alors qu’elle lui faisait part de ses suppositions sur leur rencontre imaginaire. Il laissa échapper un léger rire avant de répondre, gardant son regard plongé dans le sien, captivé par la lueur qui y brillait.
« — Le Texas ou l’Arizona, hein ? » dit-il en levant un sourcil, feignant l’indignation. « — Je suis flatté que tu me voies en cow-boy, mais je pourrais très bien te surprendre en choisissant une destination complètement différente. Peut-être, un voyage à travers l’Europe, à la découverte de vieux châteaux et de ruelles pavées. Ou peut-être même une aventure exotique en Asie, à explorer des temples anciens et des marchés animés. Qui sait ce que l’avenir aurait réservé ? »
Il marqua une pause, laissant planer un soupçon de mystère avant de reprendre, son ton devenant plus sérieux. « — La vie aurait été différente, c’est certain. » Et voilà qu’à son tour, il se surprit à imaginer ce qu’aurait pu être sa vie en rencontrant Louise. Sarah n’aurait sûrement pas existé, tout comme le mal qui rongeait l’ancien soldat depuis tant d’années depuis sa perte. Et s’il avait rencontré Louise bien avant ? Il prit le risque de remonter encore plus loin dans son passé, imaginant une rencontre fortuite quelque part, aux États-Unis, lors d’un probable voyage d’études. Il serait probablement resté en Amérique, et aurait opté pour une toute carrière, bien loin des champs de bataille.
« — Wow », commença-t-il après que la question lui eut été posée. « — Je pense que si je t’avais rencontrée plutôt, on aurait mené d’autres vies. Tu aurais très certainement fini par devenir neurochirurgienne, c’est même évident. Et moi, eh bien, je me serais pris un coup sur la tête et c’est comme ça que nous nous serions rencontrés, évidemment. À l’hôpital. Nos regards se seraient croisés et BAM. Dans cette vie, je pense que je me serais contenté d’être un homme normal. » Il se tut l’espace d’un instant, réfléchissant à la carrière qu’il aurait pu embrasser. « — J’aurais été coach. Tu sais, ce bon vieux coach au lycée. Celui qui fait tout gagner et qui s’attire les foudres des autres coachs. D’ailleurs, je suis sûr que c’est un type jaloux qui se serait chargé de m’envoyer la balle de baseball en pleine poire. D’où mon arrivée à l’hôpital. » Il éclata de rire, s’imaginant parfaitement la scène.
Il caressa doucement la joue de Louise du bout des doigts, son regard exprimant toute la tendresse qu’il ressentait pour elle. « — Je pense donc que notre rencontre hypothétique aurait été épique. »
Il se pencha légèrement pour capturer ses lèvres dans un doux baiser, avant de murmurer contre sa peau : « — Peu importe où ou comment, je suis juste reconnaissant que le destin nous ait finalement réunis, Louise Bennett. » Puis, il se redressa pour la regarder droit dans les yeux, un sourire tendre aux lèvres. « — Tu crois que si l’on arrive à s’en sortir et retourner à la civilisation, on pourrait envisager ce scénario ? »
_________________
You brought light into my life ▬ and chased away all the darkness
Louise Bennett
• Mutli-comptes : Kaya Hiroana
• Selfie :
• Age personnage : 42
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
• Situation matrimoniale : Visiblement veuve
• Profession avant le crash : Gérante d'une agence de voyage
Ce petit moment hors du temps, dans ce lieu qui leur était cher pour la symbolique, faisait un bien fou aux corps et aux âmes des deux amants. S'imaginer leur rencontre si la tragédie n'avait pas eu lieu avait été amusant.
- Tu t'intéresses aux vieilles pierres ? demanda-t-elle, surprise.
Cela l'amusait de l'imaginer vivre ces aventures.
- J'aurais aimé t'y accompagner. J'aurais pu te montrer quelques endroits qui m'ont plu en Asie. J'y ai appris certains arts martiaux d'ailleurs.
Louise sourit d'un air presque nostalgique lors que Ben évoqua leur éventuelle rencontre encore plus tôt, aux États-Unis. Elle sentit une pointe au coeur en entendant Ben dire qu'elle serait devenue neurochirurgienne. Sans Hank, elle aurait réalisé son rêve professionnel. Mais elle n'aurait pas eu Jordan. Puis, la version de Ben la fit sourire.
- Je vois bien en coach. Tu sais quoi, je me dis que pour égayer un peu les troupes après tout ce qu'on vient de traverser, on pourrait organiser des jeux sportifs, et tu pourrais coacher.
Son attitude présente avec elle tranchait tellement par rapport au jour de leur rencontre, mais tout avait changé entre eux. Ils avaient appris à se connaître, certes rapidement, mais cela leur avait permis de comprendre qu'ils partageaient un peu les mêmes souffrances, et c'était finalement ce qui les avait rapprochés.
- Je trouve que notre vraie rencontre est déjà épique. Et tu sais, Ben, moi aussi j'en suis reconnaissante.
Elle ferma les yeux au doux contact de la main du militaire contre sa joue. Comme elle appréciait cette délicatesse chez lui qui, pourtant à première vue, n'en exprimait aucune ! Elle rouvrit les yeux pour se concentrer sur sa dernière question, un léger sourire aux lèvres.
- Je te fais la promesse que si on nous retrouve, je ne te lâcherais pas. Si tu es d'accord bien sûr. Je demanderai le divorce et je retournerai aux États-Unis. L'Australie n'a plus rien pour moi, je le réalise. Je m'accomplis bien mieux sur cette île à aider de mon mieux les autre avec mes connaissances médicales que là-bas à vendre des voyages.
Mais pouvaient-ils vraiment s'accrocher à de telles spéculations ? Cela faisait une année entière qu'ils avaient disparu, il y avait fort à parier que le reste du monde les croyait tous morts.
- Mais tu sais Ben, je pense que malheureusement nous allons tous vivre et mourir ici. De ce que j'ai compris, d'autres avant nous se sont échoués sur cet île et ils n'en sont jamais partis.
Elle posa sa joue contre le torse chaud et musclé de celui qui savait si bien la rassurer.
- On devrait rejoindre le groupe. S'ils s'aperçoivent qu'on n'est plus avec eux, ils pourraient s'inquiéter.
Elle déposa un baiser sur ses lèvres avant de prendre son visage dans ses mains.
- Et je t'invite cordialement à partager ma tente sur la plage cette nuit, si elle est toujours là.
_________________
Je te cherche, pour toi j'irai partout.
There's a time that I remember, when I did not know no pain When I believed in forever, and everything would stay the same Now my heart feel like December when somebody say your name 'Cause I can't reach out to call you, but I know I will one day
Code by Laxy dunbar
Ben Levy
• Age personnage : 47 ans printemps
• Orientation sexuelle : Hétéro
• Situation matrimoniale : En face d'apprentissage
• Profession avant le crash : agent de terrain (pour le Mossad)
• Loisirs et passions : Le tir, la moto
• Feat. : Sean Maguire
• Points de survie : 3353
• Triggers : des bruits assourdissants, des souvenirs particuliers
• Warning : violence, meurtre, traumatismes, guerre
Ben accueillit les mots de Louise avec un mélange de tendresse et de gravité. Son cœur battait à l’unisson avec les confessions sincères de Louise. Il savait que, même dans cette situation désespérée, leurs cœurs s’étaient trouvés, et cela suffisait à lui donner de l’espoir. Lui qui ne pensait plus jamais rien ressentir de positif dans sa vie aussi tumultueuse que désastreuse. Ainsi, il laissa échapper un léger rire à l’évocation de son intérêt pour les vieilles pierres et les arts martiaux en Asie, puis son regard se fit plus sérieux.
« — Oui, je m’intéresse aux vieilles pierres. Je crois que j’aime surtout l’idée qu’elles ont traversé les siècles, témoins silencieux de tant d’histoires et de vies. Peut-être que ça me rassure de savoir qu’il y a quelque chose de durable dans ce monde. Et j’adorerais te voir en pleine démonstration de tes compétences en arts martiaux. » Il lui adressa un clin d’œil complice.
Puis, lorsqu’elle évoqua l’idée des jeux sportifs, il hocha la tête avec enthousiasme. « — Tu sais quoi, c’est une excellente idée. Ça pourrait vraiment remonter le moral de tout le monde. Et puis, qui sait, peut-être que ça révélera des talents cachés. Je vais commencer à réfléchir à des activités que nous pourrions organiser. »
Son sourire se fit plus doux lorsqu’elle parla de leur rencontre véritable et de la promesse qu’elle lui faisait. « — Notre rencontre est en effet déjà épique, Louise. Chaque jour passé ici, à te connaître un peu plus, est un cadeau. Je suis honoré par ta promesse, et sache que je ne te lâcherai pas non plus. Je veux que tu saches que je te soutiendrai dans chacune de tes décisions. »
Mais son expression se fit plus sombre alors qu’elle mentionnait la possibilité de ne jamais quitter l’île. Il inspira profondément, cherchant les mots justes. « — Je comprends ce que tu ressens. La réalité de notre situation est difficile à ignorer. Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Peut-être que nos vies ici, bien qu’imparfaites, peuvent avoir un sens. »
Il sentit sa chaleur contre son torse, une présence réconfortante dans cette incertitude. « — D’accord, rejoignons le groupe. Ils auront certainement besoin de nous. » Il embrassa tendrement le front de Louise avant de se redresser. Un sourire chaleureux illumina son visage à son invitation. « — C’est une offre que je ne peux pas refuser. Je serai honoré de partager ta tente sur la plage ce soir, très chère Louise. »
Il prit sa main dans la sienne et, après avoir récupéré leurs quelques affaires, ils quittèrent leur petit coin de paradis pour retrouver le groupe. Une lueur d’espoir et de détermination brillait dans le regard de l’ancien soldat, qui savait que tant qu’ils seraient ensemble, ils pourraient affronter n’importe quelle adversité, même perdu au bout du monde.
Ben et Louise avancèrent main dans la main à travers la végétation dense, dans une marche silencieuse, mais déterminée. Après quelques minutes de marche, ils débouchèrent sur la plage, où les autres survivants étaient rassemblés autour d’un feu crépitant. La lumière dorée illuminait leurs visages fatigués. Certains s’affairaient à préparer un repas rudimentaire, tandis que d’autres discutaient à voix basse. Lorsqu’ils virent Ben et Louise arriver, un murmure d’accueil et de soulagement se répandit parmi eux. Ben serra doucement la main de Louise avant de la lâcher, prêt à s’intégrer à nouveau dans la dynamique du groupe et à apporter son aide pour améliorer leur quotidien.
_________________
You brought light into my life ▬ and chased away all the darkness